Le rejet de Girolamo
Dans l'Europe moyenâgeuse et aujourd'hui encore dans certaines des régions les plus reculées des Carpathes, les femmes anxieuses de se trouver un mari cherchent à cueillir les fruits "bene pendendes" d'un arbre majestueux (de l'espèce des cucurbitacées?) pour les avaler tout cru ou les mijoter à petits feux dans une sauce aigre-douce.
Si l'on accorde quelque crédit à la théorie qui équilibre, en ce vaste mais fort peu connu univers, tout avec son contraire comme le Yin avec le Yang, la gent masculine pourrait devenir friande de salades de capucines.
Eclaircissement sur la genèse de l'image: celle-ci a été élaborée en répétant le même motif, plus ou moins déformé, étiré, recourbé, motif qui, isolé, semble accréditer le lien avec la relation entre cette "arbre" et le monde végétal mais qui , en réalité, a été déouverte dans un des sujets préférés des peintres de la Renaissance comme Girogione, Girolamo, Titiano, Botticelli et même Cranach, qui l'a exploité de manière tout aussi répétitive.
Me plait cic la notion que l'arbre est généalogique, validant cette évidence que "la femme, comme la lune, meurt pour porter à la lumière un corps toujours semblable au sien".