« Au 16 de la rue du Béguinage » : différence entre les versions

De Paul Gonze
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On n'est pas obligé de comprendre pour aimer.
Ce qu'il faut, c'est rêver.


<sup>David Lynch</sup>
''On n'est pas obligé de comprendre pour aimer. Ce qu'il faut, c'est rêver.''

<sup>David Lynch</sup>



Version du 16 juin 2017 à 08:32

On n'est pas obligé de comprendre pour aimer. Ce qu'il faut, c'est rêver.

David Lynch


Facade extérieure p.jpg
Facade extérieure p.jpg

La lépreuse maison du 16 de la rue du Béguinage à 1000 Bruxelles aurait été construite juste après l'indépendance de la Belgique pour le maître des postes bruxellois. D'aucun(e)s prétendent que sa rousse épouse n'affolait pas que les chevaux.

Une dalle de pierre bleue (provisoirement en forex) est scellée dans sa façade. Elle évoque le passage de Charles Baudelaire dans ce quartier et sa surprenante appréciation de l'Église Saint-Jean-Baptiste du Béguinage.

Le texte se réfère aussi à trois de ses plus beaux poèmes: La Mort des Amants, La Mendiante Rousse et Les Bijoux.

Dans l'ovale de porcelaine frappée du chiffre 16 se devinent trois petits détails de la femme assisse d'Amédeo Modigliani.

Avec l'aide de Jacques Dujardin, une installation à base de crépine de porc intitulée "Les Regardeurs Regardés" couvre les fenêtres du rez-de-chaussée.

L'ensemble est, depuis le premier avril 2016, sublimée en Petit a-Musée. Sa déconservatrice est l'anartiste papowète Aurore d'Utopie. Comme tout a-Musée qui se respecte, il ne se visite que sur rendez-vous et chaque vendredi 13 après 13 heures.

Son rez-de schaussée peut occasionnellement être à la disposition d'amis ou d'amis d'amis de passage.