Semailles

De Paul Gonze
Révision datée du 7 janvier 2012 à 15:38 par Pge (discussion | contributions)
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)
Aller à la navigation Aller à la recherche


Il n’éprouvait plus d’envie, plus de rancune, plus de regret.
Il ne cherchait plus à se souvenir, ni à oublier.
Il ne faisait plus rien : qu’y avait-il à faire ?


Il ne sentait même plus seul, triste, ou las.


Etendu sur son lit,
Les deux yeux grands ouverts
Dans la nuit, il reste




                                                                                               deux trous noirs dans le noir


              où elle semait, jaunes, oranges, rouges, des capucines