Remarques relatives au texte sur le MAM Mortifère

De Paul Gonze
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1 - Daniel Arasse, dans le chapitre consacré à "La femme dans le coffre" de son livre "On n’y voit rien", rappelle qu’à la Renaissance, théologiens et médecins encourageaient les femmes à se masturber avant l’accouplement pour atteindre plus surement l’orgasme… prélude au plaisir de vivre qu'éprouverait l'être conçu par d'aussi heureux transports.

2 - Et si seuls 3 visiteurs sur 100 avaient la chance, le privilège de pénétrer dans une chambre close où la merveille ne se révèlerait qu’à qui oserait en écarter les rideaux ?

3 - "C'est avoir tort que d'avoir raison trop tôt" dans le "Journal d’Hadrien" de Marguerite Yourcenar.

4 - Comment distinguer ce qui est moderne de ce qui est contemporain (ou actuel)? D'éminents critiques et historiens d'art se disputent toujours à ce sujet. Ce n'est pas ici le propos ni n'altère l'appréciation du role des musées modernes et/ou contemporain. Sutout si l'on considère l'intemporalité d'un Art qui se prétend de surcroît universel.

5 - Contre 23.300 défendant le statut des artistes.

6 - Musée imaginaire qui rassemble la quasi-totalité du patrimoine artistique de l’humanité et dont chacun peut à tout moment se délecter, jusque dans son lit : une autre jouissance que de jouer des coudes au milieu d’une cohorte de touristes bruyants et malodorants pour entrevoir la Joconde derrière une vitre antireflet et pare-balles.

7 - Expression du collectionneur Van Haerents justifiant la vente de ses œuvres "d’artisans belges" pour enrichir sa collection de pièces monumentales signées par des vedettes de renommée internationale.

8 - On pourrait aller jusqu’à accrocher en ville les œuvres – originales ou copiées - de la section "Art Moderne" des MRBAB : "L’Age de Fer" de Delvaux à la Gare Centrale, "Ceci n’est pas une pipe" de Magritte au pavillon des cancéreux, "L’Homo Ludens" de Marien dans un magasin de lingerie fine… On pourrait même faire des MRBAB une Artothèque ou tout bruxellois pourrait emprunter une œuvre dormant dans les caves afin d’égayer son salon, éduquer sa progéniture et nourrir sa conversation avec ses voisins.


                                      Référence du texte commenté