« Le Grand Bleu » : différence entre les versions
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ou quelques flaques délaissées <br> que le vent chiffonne<br> chiffonne et ride de couleur grise <br> et des reflets |
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entre mer olivâtre et boue plombagine, |
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de nues aux linges sales |
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:derniers remous<br> de la dérive<br> d’un soleil<br> noyé |
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et coulant lentement pendant<br>que le vent s’échappe |
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un peu de rouge dans les mains, <br>de rouge lactescent, gluant, salé aussi<br>de sang<br> d’horizon |
un peu de rouge dans les mains, <br>de rouge lactescent, gluant, salé aussi<br>de sang<br> d’horizon dépiauté, décharné, délavé, |
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puis le vent revient<br>regarde et attend<br> |
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Version du 4 août 2009 à 18:13
comme un tuberculeux qui,
pour une nouvelle inspiration,
s’écoute
- et il est bleu –
l’océan
à marée basse
dans la bruine et le brouillard
salivant
l’heure incertaine
peu d’écume
mais le ressac des vagues
s’étouffant sous les sables
ou quelques flaques délaissées
que le vent chiffonne
chiffonne et ride de couleur grise
et des reflets
entre mer olivâtre et boue plombagine,
de nues aux linges sales
- derniers remous
de la dérive
d’un soleil
noyé
et coulant lentement pendant
que le vent s’échappe
un peu de rouge dans les mains,
de rouge lactescent, gluant, salé aussi
de sang
d’horizon dépiauté, décharné, délavé,
puis le vent revient
regarde et attend
Reste les embruns : sur la plage étendue
une grisaille trempée, enflée de souffles
asmathiques, se résigne en torpeurs aqueuses
en nostalgies de dunes, en regrets alguaires
Que le vent dilue
CRI D’UNE MOUETTE
dans le tourbillon de son œil pâle
- et le tout est noir -