« De l'Art pour de l'Argent ? » : différence entre les versions

De Paul Gonze
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C'est vrai que nous sommes des rêveurs, que nous n'avons (encore) jamais exposés dans une galerie marchande. Que nous préfererions être d'anonymes batisseurs de cathédrales plutôt que d'avoir à médiatiser nos gratouillis nombrilistes et nos vagues-à-l'âme dépressifs. Mais nous dit Paul Valery et notre contrôleur des contributions, "il faut tenter de vivre", se laisser aller à la complaisance de survivre en s'encoquillant et s'encroûtant dans la routine de l'art pour l'art et les compromissions de l'art pour l'argent.
C'est vrai que nous sommes des rêveurs, que nous n'avons (encore) jamais exposés dans une galerie marchande. Que nous préfererions être d'anonymes batisseurs de cathédrales plutôt que d'avoir à médiatiser nos gratouillis nombrilistes et nos vagues-à-l'âme dépressifs. Mais, nous dit Paul Valery et notre contrôleur des contributions, "il faut tenter de vivre". Est-ce à dire, se laisser aller à la complaisance de s'encoquiller et s'encroûter dans la routine de l'art pour l'art et les compromissions de l'art pour l'argent?






Au risque donc d'être aussi dépassés que les cathédrales, nous voulons rester libres, refusant de croire que l'économie, dans sa version capitaliste ou son hérésie communiste, est l'ultime religion.





[[L'Art_pour_l'Art_et_l'Argent|XXX]]


Et pourtant, si l'art est un questionnement sur la finalité de nos existences, celui-ci ne devrait pas être court-cirduité par de trop évidentes lapalissades mercantiles. Car l'argent reste un moyen, jamais une fin en soi. Raison pour laquelle :

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[[L'Art pour l'Art et l'Argent|XXX]]

Version du 4 octobre 2009 à 17:21

C'est vrai que nous sommes des rêveurs, que nous n'avons (encore) jamais exposés dans une galerie marchande. Que nous préfererions être d'anonymes batisseurs de cathédrales plutôt que d'avoir à médiatiser nos gratouillis nombrilistes et nos vagues-à-l'âme dépressifs. Mais, nous dit Paul Valery et notre contrôleur des contributions, "il faut tenter de vivre". Est-ce à dire, se laisser aller à la complaisance de s'encoquiller et s'encroûter dans la routine de l'art pour l'art et les compromissions de l'art pour l'argent?


Au risque donc d'être aussi dépassés que les cathédrales, nous voulons rester libres, refusant de croire que l'économie, dans sa version capitaliste ou son hérésie communiste, est l'ultime religion.



Et pourtant, si l'art est un questionnement sur la finalité de nos existences, celui-ci ne devrait pas être court-cirduité par de trop évidentes lapalissades mercantiles. Car l'argent reste un moyen, jamais une fin en soi. Raison pour laquelle :



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