De l'Art pour de l'Argent ?

De Paul Gonze
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Mauvais essai (en jachère)

 

C'est vrai que nous sommes des rêveurs, que l'art pour nous est aussi gratuit que la danse des feuilles d'un peuplier dans le vent d'automne, que le rougeoiement des nuages d'orage quand le soleil se couche, que les sourires d'un enfant rwandais et de son assasin. Qu'il est inutile. Qu'il n'a aucune valeur intrinsèque. Mais quelle est l'utilité, la valeur intrinsèque d'un lingot d'or ou d'une poire, de sa valeur comme de sa saveur ?

Nous n'avons (encore) jamais exposés dans une galerie marchande. Préfererions-nous être d'anonymes batisseurs de cathédrales plutôt que d'avoir à médiatiser nos gratouillis nombrilistes et nos vagues-à-l'âme dépressifs au profit de spéculateurs mondialistes. Mais, nous dit Paul Valery et notre contrôleur des contributions, "il faut tenter de vivre". Est-ce à dire, se laisser aller à la complaisance de s'encoquiller et s'encroûter dans la routine de l'art pour l'art et des compromissions de l'art pour l'argent?

Au risque donc d'être aussi dépassés que les cathédrales, nous voulons rester libres, refusant de croire que l'économie, dans sa version capitaliste ou son hérésie communiste, est l'ultime religion.

Et pourtant, si l'art est un questionnement sur la finalité de nos existences, celui-ci ne devrait pas être court-cirduité par de trop évidentes lapalissades mercantiles. Car l'argent reste un moyen, jamais une fin en soi. Raison pour laquelle :

 

 

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