Commentaires sur trois dadaïmages
Préambule
Dans le cadre du concours de la Centrale for Contemporary Art, trois dadaïmages "... pour un lieu de culte", "... pour un lieu de détente" et "... pour un lieu d'aisance" sont proposées. Elles ne doivent en aucune manière être interprétées comme des propositions d’intervention dans l’espace public ou dans l’espace muséal. Ce ne sont que trois images fictives, aussi peu susceptibles de s’intégrer dans l’absurde quotidien que le jardin des délices de Jhyeronymus Bosch, les architectures hédonistes de Nicolas Ledoux ou le gaffophone de Gaston Lagaffe.
Faudrait-il y voir le souhait d’aucuns de ressusciter, en ces temps pré-apocalyptiques, l’esprit dada enterré il y a un siècle ?
Caractéristiques
Chaque dadaïmage susceptible d’être exposée est une photocopie couleur haute qualité sur papier 300 grammes satiné de format A1 (84,1 cm x 59,4 cm).
Suggestion d’accrochage
Chacune des dadaïmages se fixe au mur à l’aide 4 clous dorés à planter aux quatre coins intérieurs de leur bordure blanche. Elles peuvent être présentées en solo, dans l’éventualité où une ou deux d’entre elles seraient sélectionnées. Dans l’éventualité où elles seraient toutes les trois sélectionnées au vu de leurs correspondances "surréalistes", la présentation en triptyque est suggérée :
Cartels explicatifs
Le titre de chaque dadaïmage, le pseudonyme de son auteur, la technique et la date de finalisation sont donnés sur trois cartels explicatifs disposés en dessous ou à côté de chacune d’entre elles.
Sur chaque cartel pourrait être imprimé un QR code qui, scanné, permettrait de lire une légende plus détaillée, jointe en annexe.
Pour préserver la part d’indicible de chaque dadaïmage, aucun commentaire plus explicite ne devrait être affiché. Qui le souhaite pourrait cependant accéder à leur "légende" via un QR code.
Droits d’auteur :
- Pour le lieu de détente : Copyleft pour la photo de la vespasienne et son montage en infographie sauf pour 1) la photo d'Elsa Freytag von Loringhoven qui peut être librement reproduite et son ready-made « Dieu » (conclusion de Madame Iolie Coufopandelis, avocate auprès du cabinet « Berenboom & Associés », spécialisé dans les droits intellectuels et le statut de l’artiste); 2) la photo d’Emilio Lopez Menchero trying to be Rrose Selavy qui a accordé à l’auteur les droits d’usage et de reproduction de cette photo ; 3) En ce qui concerne l’œuvre « Fontaine », de plus en plus d’éléments accréditent la thèse selon laquelle cette œuvre serait de la Baronne Elsa Freytag von Loringhoven et non de Marcel Duchamp. Dans cette perspective, rien ne justifie une demande d’autorisation de reproduction à l’ADAGP de France représentant les ayants-droits de Marcel Duchamp. En effet, sachant que dans le doute, il vaut mieux s’abstenir, ces derniers n'ont aucune raison de les exiger. Dans le cas contraire, l’auteure, avec le soutien du cabinet « Berenboom & Associés », est disposée à défendre sa position dans le cadre d’un procès dont la médiatisation contribuera de manière exemplaire à la cause du droit des femmes.
- Pour le lieu de culte: Copyleft de l’auteur pour la photo de l’église sainte Catherine et des fruits et légumes qui y sont infographiés sauf pour les images de mandragore et de choux de Bruxelles qui peuvent être librement reproduite. (conclusion de Madame Iolie Coufopandelis, avocate auprès du cabinet « Berenboom & Associés », spécialisé dans les droits intellectuels et le statut de l’artiste)
- Pour le lieu d'aisance: Copyleft de l’auteur pour le montage infographique sauf pour les diverses images provenant d’Internet et qui peuvent être librement reproduites (conclusion de Madame Iolie Coufopandelis, avocate auprès du cabinet « Berenboom & Associés », spécialisé dans les droits intellectuels et le statut de l’artiste).
Prix de vente : 1) Dadaïmage au format A1 sur papier 300 grammes mat : 111 € pièce ; 2) Ensemble de 3 cartes postales au format A5 sur papier 200 grammes mat, sous enveloppe : 33 € ; 3) Autres formats et autres supports disponibles sur demande à un prix à convenir.
Rappel : La présente proposition soumise dans le cadre du concours de la Centrale for Contemporary Art ne consiste qu’en trois (dada)images et absolument pas en une proposition d’intégration d’utopies propres à transformer Bruxelles et changer les bruxellois... comme l'auraient peut-être souhaité Arthur Ribaud et Karl Marx.