« Un gentil zombie mauvais génie » : différence entre les versions

De Paul Gonze
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Ceci explique peut-être aussi le fait que, malgré une activité onirique débordante, voire fébrile, malgré quelques réalisations spectaculaires, les élucubrations d'Unalala et de ses coéquipiers ne sont reconnues comme origéniales que par quelques lunateuses aux opinions partousanes. Et qu'Unalala ne se prend plus pour un zombie mais pour un Zorglub raté, tordu, fêlé. Un mauvais génie ?
Ceci explique peut-être aussi le fait que, malgré une activité onirique débordante, voire fébrile, malgré quelques réalisations spectaculaires, les élucubrations d'Unalala et de ses coéquipiers ne sont reconnues comme origéniales que par quelques lunateuses aux opinions partousanes. Et qu'Unalala ne se prend plus pour un zombie mais pour un Zorglub raté, tordu, fêlé. Un mauvais génie ?


Un drôle en tout cas qui, lors des discussions démocratiques ou grégaires de ces compatriotes, préférait se retirer dans son coin et rêver en contemplant les nuagescourant devant la lunuage.&nbsp;Raison pour laquelle on l'appelle aujourd'hui [[Dodo|Dodo]].<br>
Un drôle en tout cas qui, lors des discussions démocratiques ou grégaires de ces compatriotes, préférait se retirer dans son coin et rêver en contemplant les nuages courant devant la lunuage.&nbsp;Raison pour laquelle on l'appelle aujourd'hui [[Dodo|Dodo]].<br>

Version du 4 juillet 2010 à 13:58

En primaire, les camarades de classe d'Unalala Bwana avaient surnommé ce nègre blanc « Le Zombie ». Sans doute parce que, plus au moins endormi, il préférait (déjà) trainer dans la lune, noire ou blanche. Ce sobriquet qui se voulait péjoratif, au lieu de le blesser, lui plaisait. Il revendiquait ce statut de déconnecté, se targuant, sans se reconnaître de la lignée du comte de Lautréamont, de ne pas être de ce monde, d’avoir "un sourire qui ne ressemblait pas aux sourires des humains", de sourire avec les dents, derrière les lèvres.

A la fin de ses primaires, il l’avait adopté comme patronyme. Il avait même "customisé" sa signature qu'il taquait au bas de ses dessins et textes. Il l'avait aussi pyrogravé à l'intérieur du rabat de son cartable de cuir.

Ce graphe devait faire référence – inconsciente – au sigle que Zorro zébrait, de la pointe de son épée, au front des malfaiteurs démasqués. Elle évoquait surtout pour lui l’immense logo que Zorglub, le concurrent tordu du comte professeur de Champignac, avait peinturluré à la surface de la lune… mais à l’envers !

Ce qui frappe aujourd'hui, un demi-siècle plus tard, c’est que le sigle de TOUT n’est pas sans accointances avec le Z d'Unalala Bwana, le gentil zombie marqué par une incurable propension à fuir la réalité et se réfugier dans le monde du rêve, à décoller de la terre pour vagabonder à la surface cachée de la lune.

Ceci explique peut-être aussi le fait que, malgré une activité onirique débordante, voire fébrile, malgré quelques réalisations spectaculaires, les élucubrations d'Unalala et de ses coéquipiers ne sont reconnues comme origéniales que par quelques lunateuses aux opinions partousanes. Et qu'Unalala ne se prend plus pour un zombie mais pour un Zorglub raté, tordu, fêlé. Un mauvais génie ?

Un drôle en tout cas qui, lors des discussions démocratiques ou grégaires de ces compatriotes, préférait se retirer dans son coin et rêver en contemplant les nuages courant devant la lunuage. Raison pour laquelle on l'appelle aujourd'hui Dodo.