« Truffes au Champagne » : différence entre les versions

De Paul Gonze
Aller à la navigation Aller à la recherche
Contenu ajouté Contenu supprimé
(i)
Aucun résumé des modifications
Ligne 1 : Ligne 1 :
<div class="row" id="main"><p style="margin-left: 280px; text-align: justify"><sup>''En voyant de quelle façon certaines gens entendent l'amour, et ce qu'ils cherchent dans les créations de l'art ''(culinaire?)'', je pense toujours involontairement aux porcs qui, de leur ignoble groin, fouillent la terre au milieu des plus belles fleurs et, aux pieds des grands chènes, espèrent trouver les truffes dont ls sont friands..''.</sup></p> <p style="text-align: right"><sub><sup>Hector Berlioz</sup></sub></p> </div> <p style="text-align: justify">&nbsp;</p> <p style="text-align: justify">Portez à soixante-huit degré centigrade cinquante trois grammes de vrai beurre de ferme, légèrement salé, avec dix-huit virgule sept centilitres de crême fraîche, vingt-six grammes de sucre crstallisé et deux cuillèrées d'eau de rose.</p> <p style="text-align: justify">Hachez menu cinq barres de chocolat noir de noir puis jetez-en les copeaux pour qu'ils fondent en s'amalgamant à votre crèmeuse.</p> <p style="text-align: justify">Parfumez avec onze centilitres de Champagne (voire à la rigueur de Crémant De Bourgogne, Pro Secco de Vénetie, Cava de Catalogne) ou, et alors ce sera une autre aventure, de Fine Champagne!</p> <p style="text-align: justify">Homogénéisez le tout sans y incorporer d'autres bulles que celles du Champagne puis confiez au réfrigérateur pour une longue nuit.</p> <p style="text-align: justify">Le lendemain, faites avec votre pâtée quelques douzaines de boulettes que vous enfarinerez de sucre glace puis que vous chambrerez dans son attente.</p> <p style="text-align: justify">&nbsp;</p> <p style="text-align: justify">Quand votre douce et tendre se présentera, proposez-lui une coupe de mousseux (je suppose que vous en avez en réserve, surtout si vous avez opté pour la Fine Champagne) puis parlez-lui de la pluie et du beau temps, de politique et d'économie, de Caroline et de Capucine jusqu'à ce que, alertée par quelque troublant arôme, elle erre dans votre garconnière à la recherche de la source du mystère. Jouez alors à "froid", "très froid", "glacial" puis "tiède", "chaud", "très chaud"... "brûlant" quand, soulevant votre oreiller, elle touchera au but et ne pourra que se mettre à baver... Permettez-lui alors de vous redire, la bouche déjà pleine, qu'elle vous adore!</p>
<div class="row" id="main"><p style="margin-left: 280px; text-align: justify"><sup>''En voyant de quelle façon certaines gens entendent l'amour, et ce qu'ils cherchent dans les créations de l'art ''(culinaire?)'', je pense toujours involontairement aux porcs qui, de leur ignoble groin, fouillent la terre au milieu des plus belles fleurs et, aux pieds des grands chènes, espèrent trouver les truffes dont ls sont friands..''.</sup></p> <p style="text-align: right"><sub><sup>Hector Berlioz</sup></sub></p> </div> <p style="text-align: justify">&nbsp;</p> <p style="text-align: justify">Portez à soixante-huit degré centigrade cinquante trois grammes de vrai beurre de ferme, légèrement salé, avec dix-huit virgule sept centilitres de crême fraîche, vingt-six grammes de sucre crstallisé et deux cuillèrées d'eau de rose.</p> <p style="text-align: justify">Hachez menu cinq barres de chocolat noir de noir puis jetez-en les copeaux pour qu'ils fondent en s'amalgamant à votre crèmeuse.</p> <p style="text-align: justify">Parfumez avec onze centilitres de Champagne (voire à la rigueur de Crémant De Bourgogne, Pro Secco de Vénetie, Cava de Catalogne) ou, et alors ce sera vraiment la fête, de Fine Champagne!</p> <p style="text-align: justify">Homogénéisez le tout sans y incorporer trop d'autres bulles que celles du Champagne puis confiez au réfrigérateur pour une longue nuit.</p> <p style="text-align: justify">Le lendemain, faites avec votre pâtée quelques douzaines de boulettes que vous enfarinerez de sucre glace puis que vous chambrerez dans son attente.</p> <p style="text-align: justify">&nbsp;</p> <p style="text-align: justify">Quand votre douce et tendre apparaitra, proposez-lui une coupe de mousseux (je suppose que vous en avez en réserve, surtout si vous avez opté pour la Fine Champagne) puis parlez-lui de la pluie et du beau temps, de politique et d'économie, de Caroline et de Capucine jusqu'à ce que, alertée par quelque troublant arôme, elle erre dans votre garconnière à la recherche de la source du mystère. Jouez alors à "froid", "très froid", "glacial" puis "tiède", "chaud", "très chaud"... "brûlant" quand, soulevant votre oreiller, elle touchera au but et ne pourra que se mettre à baver... Permettez-lui alors de vous redire, la bouche déjà pleine, qu'elle vous adore!</p>
Mais vous rêviez peut-être...
Mais vous rêviez peut-être...



Version du 29 août 2018 à 12:42

En voyant de quelle façon certaines gens entendent l'amour, et ce qu'ils cherchent dans les créations de l'art (culinaire?), je pense toujours involontairement aux porcs qui, de leur ignoble groin, fouillent la terre au milieu des plus belles fleurs et, aux pieds des grands chènes, espèrent trouver les truffes dont ls sont friands...

Hector Berlioz

 

Portez à soixante-huit degré centigrade cinquante trois grammes de vrai beurre de ferme, légèrement salé, avec dix-huit virgule sept centilitres de crême fraîche, vingt-six grammes de sucre crstallisé et deux cuillèrées d'eau de rose.

Hachez menu cinq barres de chocolat noir de noir puis jetez-en les copeaux pour qu'ils fondent en s'amalgamant à votre crèmeuse.

Parfumez avec onze centilitres de Champagne (voire à la rigueur de Crémant De Bourgogne, Pro Secco de Vénetie, Cava de Catalogne) ou, et alors ce sera vraiment la fête, de Fine Champagne!

Homogénéisez le tout sans y incorporer trop d'autres bulles que celles du Champagne puis confiez au réfrigérateur pour une longue nuit.

Le lendemain, faites avec votre pâtée quelques douzaines de boulettes que vous enfarinerez de sucre glace puis que vous chambrerez dans son attente.

 

Quand votre douce et tendre apparaitra, proposez-lui une coupe de mousseux (je suppose que vous en avez en réserve, surtout si vous avez opté pour la Fine Champagne) puis parlez-lui de la pluie et du beau temps, de politique et d'économie, de Caroline et de Capucine jusqu'à ce que, alertée par quelque troublant arôme, elle erre dans votre garconnière à la recherche de la source du mystère. Jouez alors à "froid", "très froid", "glacial" puis "tiède", "chaud", "très chaud"... "brûlant" quand, soulevant votre oreiller, elle touchera au but et ne pourra que se mettre à baver... Permettez-lui alors de vous redire, la bouche déjà pleine, qu'elle vous adore!

Mais vous rêviez peut-être...

 

de glisser autre chose entre ses lèvres?

 

Non mais, non mais... quel cochon vous faites! Toujours avec les mêmes obsessions! N'avez vous pas honte? Alors que je ne souhaitais que lui apporter une autre flûte de bulles...