« Tristesse » : différence entre les versions

De Paul Gonze
Aller à la navigation Aller à la recherche
Contenu ajouté Contenu supprimé
(Page créée avec « J'ai perdu ma force et ma vie,<br/> Et mes amis et ma gaieté;<br/> J'ai perdu jusqu'à la fierté<br/> Qui faisait croire à mon génie.<br/> <br/> Quand j'ai connu la V... »)
 
Aucun résumé des modifications
 
Ligne 1 : Ligne 1 :


J'ai perdu ma force et ma vie,<br/> Et mes amis et ma gaieté;<br/> J'ai perdu jusqu'à la fierté<br/> Qui faisait croire à mon génie.<br/> <br/> Quand j'ai connu la Vérité,<br/> J'ai cru que c'était une amie ;<br/> Quand je l'ai comprise et sentie,<br/> J'en étais déjà dégoûté.<br/> <br/> Et pourtant elle est éternelle,<br/> Et ceux qui se sont passés d'elle<br/> Ici-bas ont tout ignoré.<br/> <br/> Dieu parle, il faut qu'on lui réponde.<br/> Le seul bien qui me reste au monde<br/> Est d'avoir quelquefois pleuré.
J'ai perdu ma force et ma vie,<br/> Et mes amis et ma gaieté;<br/> J'ai perdu jusqu'à la fierté<br/> Qui faisait croire à mon génie.<br/> <br/> Quand j'ai connu la Vérité,<br/> J'ai cru que c'était une amie&nbsp;;<br/> Quand je l'ai comprise et sentie,<br/> J'en étais déjà dégoûté.<br/> <br/> Et pourtant elle est éternelle,<br/> Et ceux qui se sont passés d'elle<br/> Ici-bas ont tout ignoré.<br/> <br/> Dieu parle, il faut qu'on lui réponde.<br/> Le seul bien qui me reste au monde<br/> Est d'avoir quelquefois pleuré.
<p style="text-align: right">''Alfred de Muss''''et''</p> <p style="text-align: right">&nbsp;</p> <p style="text-align: center">parmi [[Mes_douze_poèmes_préférés|<u>'''les quelques poèmes préférés'''</u>]] du papowète</p>
<p style="text-align: right">''Alfred de Musset''</p> <p style="text-align: right">'''&nbsp;'''</p> <p style="text-align: center">parmi '''[[Mes_douze_poèmes_préférés|<u>'''les quelques poèmes préférés'''</u>]] '''du papowète</p>

Dernière version du 15 février 2017 à 14:26

J'ai perdu ma force et ma vie,
Et mes amis et ma gaieté;
J'ai perdu jusqu'à la fierté
Qui faisait croire à mon génie.

Quand j'ai connu la Vérité,
J'ai cru que c'était une amie ;
Quand je l'ai comprise et sentie,
J'en étais déjà dégoûté.

Et pourtant elle est éternelle,
Et ceux qui se sont passés d'elle
Ici-bas ont tout ignoré.

Dieu parle, il faut qu'on lui réponde.
Le seul bien qui me reste au monde
Est d'avoir quelquefois pleuré.

Alfred de Musset

 

parmi les quelques poèmes préférés du papowète