« RÊVES RETOURNANT A LA POUSSIERE » : différence entre les versions
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[[Image:Faire-part rêves en poussières p.jpg|center|400x600px|Faire-part rêves en poussières p.jpg]]En 1984, durant le vernissage du Musée d’Art Moderne que le roi des belges, une foule de ses ministres et l’écume de la nation champagnaient, un ouvrier en salopette bleue descendit dans la fosse pour apposer sur son mur des lamentations [[UN RÊVE POUR LA GLOIRE|une pierre tombale dont l’épitaphe "Ci-gît l’art moderne belge" était profané par le graffiti "Vive l’Art de Vivre"]]. |
[[Image:Faire-part rêves en poussières p.jpg|center|400x600px|Faire-part rêves en poussières p.jpg]]En 1984, durant le vernissage du Musée d’Art Moderne que le roi des belges, une foule de ses ministres et l’écume de la nation champagnaient, un ouvrier en salopette bleue descendit dans la fosse pour apposer sur son mur des lamentations [[UN RÊVE POUR LA GLOIRE|une pierre tombale dont l’épitaphe "Ci-gît l’art moderne belge" était profané par le graffiti "Vive l’Art de Vivre"]]. |
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Le brave se faisait des illusions : il fallut attendre près de 30 ans, jusqu'en 2011, pour qu’un conservateur en mal de reconnaissance n’officialise l’acte de décès. |
Le brave se faisait des illusions : il fallut attendre près de 30 ans, jusqu'en 2011, pour qu’un conservateur en mal de reconnaissance n’officialise l’acte de décès. |
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Eplorés par cette annonce mortuaire, quelques dizaines d’artistes, critiques, galeristes et professeurs d’art, une centaine à tout casser - l’avant-garde d’un bataillon ? – se retrouvèrent chaque premier mercredi du mois pour prier en faveur de la résurrection du macchabée. Mais là comme |
Eplorés par cette annonce mortuaire, quelques dizaines d’artistes, critiques, galeristes et professeurs d’art, une centaine à tout casser - l’avant-garde d’un bataillon ? – se retrouvèrent chaque premier mercredi du mois pour prier en faveur de la résurrection du macchabée. Mais là comme par[[To_UT-opia|tout]] et [[To_UT-opia|tout]]jours, un impie crût bon, le mercredi des cendres, de perturber la cérémonie:<br> |
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Sans doute s'imaginait-il, en vieux 68-tard, pouvoir encore déterrer [[UN RÊVE DE SOUS LES PAVÉS|la plage sous les pavés! ]] |
Version du 16 février 2012 à 02:23
En 1984, durant le vernissage du Musée d’Art Moderne que le roi des belges, une foule de ses ministres et l’écume de la nation champagnaient, un ouvrier en salopette bleue descendit dans la fosse pour apposer sur son mur des lamentations une pierre tombale dont l’épitaphe "Ci-gît l’art moderne belge" était profané par le graffiti "Vive l’Art de Vivre".
Le brave se faisait des illusions : il fallut attendre près de 30 ans, jusqu'en 2011, pour qu’un conservateur en mal de reconnaissance n’officialise l’acte de décès.
Eplorés par cette annonce mortuaire, quelques dizaines d’artistes, critiques, galeristes et professeurs d’art, une centaine à tout casser - l’avant-garde d’un bataillon ? – se retrouvèrent chaque premier mercredi du mois pour prier en faveur de la résurrection du macchabée. Mais là comme partout et toutjours, un impie crût bon, le mercredi des cendres, de perturber la cérémonie:
Sans doute s'imaginait-il, en vieux 68-tard, pouvoir encore déterrer la plage sous les pavés!