Quelques réflexions brouillonnes sur la crise du Covid-19

De Paul Gonze
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Une crise par définition est éphémère Quand elle s’éternise…

En prélude, rappels de 3 vérités - Il y a trop d’humains sur une terre de volume limité. La surpopulation est la principale (l’unique?) cause du réchauffement climatique, de la pollution généralisée, de l’épuisement des ressources naturelles... Les épidémies sont des processus naturels visant à corriger les excès et déséquilibres provoqués par certaines espèces. - La vie n’est pas une valeur sacrée mais un bien dont la jouissance est relative, dépendant de l’âge, de l’éducation, de la forme physique et surtout du contexte social et historique. La multiplier, l’épanouir, la prolonger a un coût, consomme des ressources naturelles, augmente l’entropie globale. - Le capital d’une civilisation, par essence limité, peut augmenter... ou s’effondrer. Il est possible, conventionnellement, de fixer, comme son équivalent, une certaine quantité d’unités monétaires. Bien que conventionnelles, il est impossible d’en créer si ce n’est en réduisant proportionnellement leur valeur de référence… avec pour conséquence une inflation rendant les riches différentiellement plus riches et les pauvres plus pauvres.

Constats Le Covid-9 est une variante de la grippe encore mal connue. Elle affectera l’humanité pendant plusieurs années et sans doute aussi longtemps que durera cette dernière, comme le rhume. Elle atteint principalement les personnes âgées et celles qui souffrent d’autres maladies. Les enfants et les adultes en bonne santé de moins de 60 ans n’en sont qu’exceptionnellement affectés Une personne contaminée n’est pas une personne malade. On ne sait pas exactement à quel degré elle pourrait être contagieuse et pendant combien de temps. Une proportion sans doute importante des personnes atteintes sont asymptomatiques et ne souffrent d’aucun malaise. D’autres éprouvent un peu de fièvre, toussent, ont des courbatures mais ne doivent pas être hospitalisées: elles guérissent en se soignant à domicile, comme d’une grippe. Il n’existe à ce jour aucun traitement efficace pour les personnes hospitalisées. Les personnes le plus gravement atteintes doivent être placées sous respirateur. Le coût et la durée de ces traitements menace de faillite les hopitaux et la sécurité sociale. Les séquelles du Covid-19 sont variables, tout comme celles d’un infarctus ou de la malaria. Insister médiatiquement sur les plus graves, est un mensonge paranoïaque. Il n’y a actuellement aucun vaccin disponible et ils ne le seront pas avant au moins 6 mois. Il est probable qu’il sera nécessaire de procéder à des rappels à des échéances semestrielles, les personnes ayant été atteintes pouvant être réinfectés. Les effets secondaires à moyen et long terme de ces vaccins sont ignorés, voire sous-estimés.

La pertinence des chiffres Les chiffres actuellement diffusés par les virocrates 1, sont donnés comme des valeurs absolues : de ce fait, elles sont inutilement, erronèment anxiogènes. Ils n’ont de sens que s’ils sont exprimés de manière relative ainsi: - Le nombre de personnes contaminées n’a de sens que comparé au nombre de tests effectués. - Plus signifiant que le nombre de personnes contaminées est le nombre de personnes devant être hospitalisées, nombre qui doit être exprimé en pour-mille (ou en ppm – partie par million) de la population, et idéalement relativisé par une mise en relation avec les "pour-mille" d’autres maladies (grippe "conventionnelle", cancer, accident cardio-vasculaires, accident de la route, ...) - Le nombre de décès par jour – ou lissé par semaine – doit être exprimé de la même manière en pourcentage, étant de surcroît tempéré par deux facteurs : - Le taux de comorbidité : un individu mourant du Covid-19 parce qu’il est aussi diabétique, en surpoids et immuno-déficient doit être comptabilisé en fonction du pourcentage estimé de la causalité du Covid-10 dans son décès. - Le taux d’espérance de vie : Les attentes et les contributions potentielles d’un centenaire grabataire diffèrent de celles d’un adolescent. Si chaque décès était multiplié par le facteur (100 – l’âge du défunt), il apparaitrait que la mort d’un jeune de 20 ans "pèse humainement aussi lourd" que les décès de 4 octogénaires en bonne santé ou qu’une dizaine de soixantenaires diabétiques et obèses. Ce mode de calcul devrait évidemment être appliqué de la même manière aux autres maladies pour que l’impact du covit-19 puisse être raisonnablement estimé.

Critiques de la politique de prévention en place Les mesures actuelles imposées par les dirigeants politiques sont liberticides et infantilisantes. La préoccupation sanitaire, visant exclusivement à réduire le nombre de décès en aplatissant la courbe et en diminuant le nombre de personnes contaminées, apparaît comme une solution de facilité qui ne prend pas en considération les conséquences infiniment plus graves sur le long terme du confinement dans les domaines : - politique: perte de crédit des autorités politiques et scientifiques dont les avis sont contradictoires, irréalistes, attentatoires au respect de la vie privée et surtout liberticides ; fermetures des frontières ; mise en quarantaine des "étrangers",... - financier: inflation généralisée, élargissement du fossé séparant les riches des pauvres, abandon des programmes de développement en faveur des classes défavorisées et du tiers-monde,... - économique: faillite de petites, moyennes et grandes entreprises, accroissement du chômage, érosion du pouvoir d’achat, ... - social: repli identitaire, fragilisation du tissu relationnel, - psychologique: développement d’un sentiment généralisé d’angoisse, dépressions, suicides, divorces, perversion des processus de sociabilisation des enfants et des adolescents, altération des seitiments d’empathie et d’amou envers "l’autre", isolement des personnes âgées, sentiment d’abandon générant des comportements séniles ou des crises de folie paranoïaque - éducatif: une année de scolarité partiellement gâchée au niveau primaire, secondaire et universitaire - culturel: fermeture des théâtres, cinéma, salles d’exposition ; suppression des échanges culturels internationaux, focalisation sur la survie des corps plutôt que sur l’éveil des consciences, …

Plus concrètement, si les mesures d’hygiène et de disanciation sociale peuvent se justifier, le port d’un masque est d’une efficacité douteuse et d’autant plus réduite que ses modalités d’usage (durée d’emploi, nettoyage, ne pas se toucher le visage, en particulier les yeux, ne pas toucher le masque, raser sa barbe…) sont difficilement applicables, en particulier en période de canicule. L’imposer dans les espaces publics engendre un sentiment de sécurité trompeur et génère une méfiance réciproque, détruisant la convivialité nécessaire aux vivre en société. La pollution résultant de la mise à la poubelle (ou en pleine rue) de milliards de masque est à prendre en considération… tout comme le fait que les ressources affectées à leur production pourraient être mieux utilisées

Quel comportement alternatif Le principe fondamental à respecter est que chaque personne (sauf si elle est reconnue comme psychologiquement dépendante) est libre et seule responsable de ses actes et de leurs conséquences sur la qualité et la durée de sa vie. Ayant notamment le droit de se suicider, il importe d’affirmer qu’elle est donc la seule à pouvoir définir son mode de vie et peut: - rencontrer qui elle veut où et quand elle le veut, en choisissant ou non de porter un masque, en demandant à ses interlocuteurs de mettre ou non un masque, en précisant la distance à laquelle ils doivent se tenir, en se réjouissant d’être embrassé ou non ... - de renforcer ou non ses défenses immunitaires en se vaccinant ou non et en prenant divers compléments vitaminés ou oligo-éléments, - de se déplacer librement dans les espaces publics sans être considérés comme un assassin en puissance, chaque "autre" assumant la responsabilité de ses actes et les conséquences de sa présence en ces lieux.

S’il s’avère qu’une personne est positivement contagieuse, son sens civique l’incitera à s’isoler en quarantaine et à informer ses éventuels interlocuteurs de son état, ceux-ci jouissant de la pleine liberté de la rencontrer, en connaissance de cause et à leurs risques et périls. Uen personne ayant été en contact étroit avec un malade estv invité à le signaler à son entourage immédiat Les propriétaires d’espaces privés ou commerciaux sont libres d’en définir les règles d’accès et de les faire respecter.

L’application de ces mesures aura pour conséquence que la propagation du Covid-19 sera beaucoup plus rapide et favorisera une immunité collective. Elle provoquera un engorgement des hôpitaux préalablement sous-financé dans une logique néo-libérale. Elle doublera ou triplera le nombre de décès tout en le maintenant à un niveau négligeable par rapport à d’autres maladies civilisationnelles. Il est probable que sur une base annuelle, le nombre de décès aura augmenté de quelques pour cent, rien de comparable à la grippe espagnole...