« Piña ou Niña calienda » : différence entre les versions

De Paul Gonze
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<p style="text-align: right">''<sup>Ma Belle est chaude comme la plage de sable</sup>''</p> <p style="text-align: right">''<sup>espérant la plus haute vague de la marée haute</sup>''</p> <p style="text-align: right"><sup>''pour en boire - en pétillant - l'écume.''</sup></p> <p style="text-align: right"><sup><sub>Unalala Bwana</sub></sup></p> <p style="text-align: right">&nbsp;</p> <p style="text-align: justify">Vous êtes la plus belle. Vous n'avez pas besoin, contrairement à la Reine Cléopâtre, de bains de lait d’ânesse pour adoucir Votre peau et éclaircir Votre teint. Vous avez de plus tendres fantaisies et Vous Vous réjouissez de les partager.</p> <p style="text-align: justify">Ainsi, hier encore, Vous avez ordonné que Votre grande baignoire circulaire en bois de santal, celle dont l'extérieur est veiné de tubulures de cuivre plaquées d'or permettant d'en maintenir la température entre 22 et 36°C en fonction de votre humeur, déborde de trois hectolitres de crème de coco émmulsionnée, pour en accroitre l'onctuosité, avec 3 décalitres d'huile de coco et 3 litres d'essence de rose, orange et cannelle.</p> <p style="text-align: justify">Ayant remercié Vos esclaves, Vous avez alors joué à la Nana des tropiques, Vous ondinant*** dans cette épaisse et divine laitance juste après avoir mandé l'amant du crépuscule. Celui-ci, bien qu'accourant, n'aperçut que les bouts de Votre nez et de Vos seins se dédoublant au milieu d'un disque si blanc qu'il semblait de marbre poli. Sans hésiter, le téméraire y a plongé dans l'espoir, de l'autre côté du miroir, de Vous faire le bouche-à-bouche. Mais, coquine, Vous avez longuement exaspéré Votre sauveteur en Vous faufilant entre ses bras et ses jambes mieux qu'une anguille jusqu'à ce que ...</p> <p style="text-align: justify">...</p> <p style="text-align: justify">...</p> <p style="text-align: justify">...</p> <p style="text-align: justify">... jusqu'à ce que le désir de ranimer ses ardeurs Vous ait incité à le prier de goûter, embuant les parois de Votre grand bol de cristal de Bohème, la plus exquise, la plus émoustillante et mousseuse des piña collada et la capucine surnageant au mitan du disque laiteux.</p> <p style="text-align: justify">&nbsp;</p> <p style="text-align: justify"><u>''Le clin d’œil du gourmet''</u>: ''Aromatiser les 333 litres de crème de coco avec quelques kilos de sucre de canne: la jouissance de lentement se pourlécher la bouche, toutes les bouches et même de boire la tasse ne pourra qu'en être exaltée.''</p> <p style="text-align: justify">''&nbsp;''</p>
<p style="text-align: right"><span style="font-size:smaller"><sup>''Ma Belle est chaude comme la plage de sable''</sup></span></p> <p style="text-align: right"><span style="font-size:smaller"><sup>''espérant la plus haute vague de la marée haute''</sup></span></p> <p style="text-align: right"><span style="font-size:smaller"><sup>''pour se saouler - en pétillant - de son écume.''</sup></span></p> <p style="text-align: right">&nbsp;</p> <p style="text-align: justify">Vous êtes la plus belle. Vous n'avez pas besoin, contrairement à la Reine Cléopâtre, de bains de lait d’ânesse pour adoucir Votre peau et éclaircir Votre teint. Vous avez de plus tendres fantaisies et Vous Vous réjouissez de les partager.</p> <p style="text-align: justify">Ainsi, hier encore, Vous avez ordonné que Votre grande baignoire circulaire en bois de santal, celle dont l'extérieur est veiné de tubulures de cuivre plaquées d'or permettant d'en maintenir la température entre 22 et 36°C en fonction de votre humeur, déborde de trois hectolitres de crème de coco émmulsionnée, pour en accroitre l'onctuosité, avec 3 décalitres d'huile de coco et 3 litres d'essence de rose, orange et cannelle.</p> <p style="text-align: justify">Ayant remercié Vos esclaves, Vous avez alors joué à la Nana des tropiques, Vous ondinant*** dans cette épaisse et divine laitance juste après avoir mandé l'amant du crépuscule. Celui-ci, bien qu'accourant, n'aperçut plus que les bouts de Votre nez et de Vos tétons se dédoublant au milieu d'un disque si blanc qu'il lui sembla de marbre poli. Sans hésiter, le téméraire y a plongé dans l'espoir, de l'autre côté du miroir, de Vous faire le bouche-à-bouche. Mais, coquine, Vous avez longuement exaspéré Votre sauveteur en Vous faufilant entre ses bras et ses jambes mieux qu'une anguille jusqu'à ce que ...</p> <p style="text-align: justify">...</p> <p style="text-align: justify">...</p> <p style="text-align: justify">...</p> <p style="text-align: justify">... jusqu'à ce que le désir de ranimer ses ardeurs Vous ait incité à le prier de goûter, embuant les parois de Votre grand bol de cristal de Bohème, la plus exquise, la plus émoustillante et mousseuse des piña collada et la capucine surnageant au mitan du disque laiteux.</p> <p style="text-align: justify">&nbsp;</p> <p style="text-align: justify"><u>''Le clin d’œil du gourmet''</u>: ''Aromatiser les 333 litres de crème de coco avec quelques kilos de sucre de canne: la jouissance de lentement se pourlécher la bouche, toutes les bouches et même de boire la tasse ne pourra qu'en être exaltée.''</p> <p style="text-align: justify">''&nbsp;''</p> <p style="text-align: justify">''<u>Et la recette de la piña collada, pour les ceusses qui, comme moi, ne savent pas:</u> Tu me libères de son corset brunâtre et picotant une belle ananas dorée des Caraïbes. Tu me la peaufines en petites rondelles que tu m'enrobes (habiller- déshabiller- rhabiller:&nbsp; qu'est ce que tu peux faire de mieux au fil de cette vie au bord de mon île avec une fille) d'une combinaison de sucre de canne blond et vanillé. Tu me la plonges dans de la crème de coco bien épaisse (en tétra-pack si Cuba et ses consœurs sont trop loin pour toi). Tu me la relèves avec moultes godets de Roñ de La Mulata (tu peux abuser d'autres variétés à l'exception du Bacardi anti-castriste) aussi voluptueusement ambré que les cuisses de nos insulaires (celles sur lesquelles se roulent aussi nos meilleurs havanes). Tu me la tempères avec une dizaine de glaçons plus glacés qu'un régiment de pâlottes amerloques. Tu me la métisses au mixer jusqu'à la sublimer en une épaisse écume givrée (tu peux pour cela y ajouter un blanc d’œuf ou une giclée de ton sperme). Et tu nous la sers dans de beaux verres aux formes largement rebondies.... avec, plus suggestive qu'une cerise confite sur un gâteau, une mielleuse fleur de capucine pour la plus belle. (recette gracieusement confiée par mon copain crépu de San Cristobal de Cuba).''</p>
''<u>Et la recette de la piña collada, pour les ceusses qui, comme moi, ne savent pas:</u> Tu me libères de son corset brunâtre et picotant une belle ananas dorée des Caraïbes. Tu me la peaufines en petites rondelles que tu m'enrobes (habiller- déshabiller- rhabiller:&nbsp; que faire de mieux au fil de cette vie au bord de mon île avec une fille) d'une combinaison de sucre de canne blond et vanillé. Tu me la plonges dans de la crème de coco bien épaisse (en tétra-pack si Cuba et ses consœurs sont trop loin pour toi). Tu me la relèves avec moultes godets de Roñ de La Mulata (tu peux abuser d'autres variétés à l'exception du Bacardi anti-castriste) aussi voluptueusement ambré que les cuisses de nos insulaires (celles sur lesquelles se roulent aussi nos meilleurs havanes). Tu me la tempères avec une dizaine de glaçons plus glacés qu'un régiment de pâlottes amerloques. Tu me la métisses au mixer jusqu'à la sublimer en une écume épaisse divinement rafraîchissante (tu peux pour cela y ajouter un blanc d’œuf ou une giclée de ton sperme). Et tu nous la sers dans de beaux verres aux formes largement rebondies.... avec, plus suggestive qu'une cerise confite sur un gâteau, une mielleuse fleur de capucine pour la plus belle. (recette gracieusement confiée par mon copain crépu de San Cristobal de Cuba).''

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Version du 19 juillet 2018 à 14:36

Ma Belle est chaude comme la plage de sable

espérant la plus haute vague de la marée haute

pour se saouler - en pétillant - de son écume.

 

Vous êtes la plus belle. Vous n'avez pas besoin, contrairement à la Reine Cléopâtre, de bains de lait d’ânesse pour adoucir Votre peau et éclaircir Votre teint. Vous avez de plus tendres fantaisies et Vous Vous réjouissez de les partager.

Ainsi, hier encore, Vous avez ordonné que Votre grande baignoire circulaire en bois de santal, celle dont l'extérieur est veiné de tubulures de cuivre plaquées d'or permettant d'en maintenir la température entre 22 et 36°C en fonction de votre humeur, déborde de trois hectolitres de crème de coco émmulsionnée, pour en accroitre l'onctuosité, avec 3 décalitres d'huile de coco et 3 litres d'essence de rose, orange et cannelle.

Ayant remercié Vos esclaves, Vous avez alors joué à la Nana des tropiques, Vous ondinant*** dans cette épaisse et divine laitance juste après avoir mandé l'amant du crépuscule. Celui-ci, bien qu'accourant, n'aperçut plus que les bouts de Votre nez et de Vos tétons se dédoublant au milieu d'un disque si blanc qu'il lui sembla de marbre poli. Sans hésiter, le téméraire y a plongé dans l'espoir, de l'autre côté du miroir, de Vous faire le bouche-à-bouche. Mais, coquine, Vous avez longuement exaspéré Votre sauveteur en Vous faufilant entre ses bras et ses jambes mieux qu'une anguille jusqu'à ce que ...

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... jusqu'à ce que le désir de ranimer ses ardeurs Vous ait incité à le prier de goûter, embuant les parois de Votre grand bol de cristal de Bohème, la plus exquise, la plus émoustillante et mousseuse des piña collada et la capucine surnageant au mitan du disque laiteux.

 

Le clin d’œil du gourmet: Aromatiser les 333 litres de crème de coco avec quelques kilos de sucre de canne: la jouissance de lentement se pourlécher la bouche, toutes les bouches et même de boire la tasse ne pourra qu'en être exaltée.

 

Et la recette de la piña collada, pour les ceusses qui, comme moi, ne savent pas: Tu me libères de son corset brunâtre et picotant une belle ananas dorée des Caraïbes. Tu me la peaufines en petites rondelles que tu m'enrobes (habiller- déshabiller- rhabiller:  qu'est ce que tu peux faire de mieux au fil de cette vie au bord de mon île avec une fille) d'une combinaison de sucre de canne blond et vanillé. Tu me la plonges dans de la crème de coco bien épaisse (en tétra-pack si Cuba et ses consœurs sont trop loin pour toi). Tu me la relèves avec moultes godets de Roñ de La Mulata (tu peux abuser d'autres variétés à l'exception du Bacardi anti-castriste) aussi voluptueusement ambré que les cuisses de nos insulaires (celles sur lesquelles se roulent aussi nos meilleurs havanes). Tu me la tempères avec une dizaine de glaçons plus glacés qu'un régiment de pâlottes amerloques. Tu me la métisses au mixer jusqu'à la sublimer en une épaisse écume givrée (tu peux pour cela y ajouter un blanc d’œuf ou une giclée de ton sperme). Et tu nous la sers dans de beaux verres aux formes largement rebondies.... avec, plus suggestive qu'une cerise confite sur un gâteau, une mielleuse fleur de capucine pour la plus belle. (recette gracieusement confiée par mon copain crépu de San Cristobal de Cuba).

 

      •   : ou encore nymphisant plutôt que nymphomanisant ?

 

d'autres façons de vous mettre autre chose que l'eau à la bouche