Perlée de grains de beauté

De Paul Gonze
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D’un tour de poignet,
Elle remonte le fleuve de ses cheveux
Jusqu'à la source du temps.


Sur sa peau de nuit blanche
Des soleils noirs de première grandeur
Zodiaque ma Licorne.


Y a-t-il d’autres trous d'anti-matière
Aux confins de l’univers
Quand ses yeux se ferment ?


Récif de sa bouche, falaise de sa nuque,
Le néant goûte l’éther
Pour qui sait rougir d’infini la pâleur de ses joues.