Peppered pieces of fur pie

De Paul Gonze
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Il y a plus d'un siècle, dans le grand Nord du Canada, les bucherons de Yellow Knife invitaient toutes les skaws du bush a venir fêter avec eux la Saint-Jean et sa journée sans nuit. Pour les accueillir; ils construisaient un podium en grandes planches de sapin qui n'étaient cloués qu'à leurs extrémités, assurant ainsi une certaine élasticité au centre de la piste de danse, arène qu'ils saupoudraient de poudre de poivre rouge... puis, en avant les accordéons et les tambourins, tout ce beau monde dansait la bourrée, sautant de manière endaiblée sur les planches tressautantes d'où s'élevaient alors un brouillard rosâtre Emprisonnés sous la cloche des jupes, se mélant aux coulées de sueur, encroutant les replis plus humides, il éveillait une furieuse envie de se  gratter ou se faire gratter, lècher, sucer  à l'ombre des myrtilliers avoisinants. Le problème, c'est que la source de la démangeaison, était ainsi souvent déplacée, enflammaient un soleil au ventre auprès duquel celui de minuit n'était qu'une pâle lune.  

 

Note de l'auteur: J'en tentends déjà qui me reproche ce titre franglais... alors qu'ils acceptent de le Waterzooi gantois, le tiramiisu florentin, les suhis nippons, la goulash hongroise, la paella espagnole

 

D'autres façons de faire danser la langue entre les lèvres et les dents