Parce que je suis libre

De Paul Gonze
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RAPPEL

je n’existe pas comme

- UNE MACHINE propriété d’un dicta-molle liberticide1 dont les gestionnaires incompétents2, conseillés par des apprentis-mécaniciens3, prétendent assurer la maintenance.

- UN ROBOT programmé pour 1) côtoyer d’autres robots à plus d’un mètre cinquante, à condition que tous soient masqués et aspergés de gel hydroalcoolique4, 2) ne pas accueillir, dans son aire de confinement, plus de quatre autres robots, toujours les mêmes5, 3) accepter robotiquement les désastres sociaux, économiques et psychologiques provoqués par la pandémie du coronavirus6.

- UN CRIMINEL condamné sans jugement à une détention préventive pour une durée indéterminée et autorisé à ne dialoguer à travers une vitre qu’avec une seule personne de son entourage, toujours la même7.

 

je suis

UN ÊTRE LIBRE

seul responsable de ma personne8

libre de vivre et mourir à ma guise9

libre de gérer toutes mes facultés physiques, mentales et affectives10

libre de rencontrer, apprécier et aimer qui je veux, comme je veux, où je veux11

dans le respect de l’autonomie et du bien-être d’autrui12

ainsi que de l’environnement terrestre qui nous héberge13

signalant par ces logos

Macaron Libre.jpg
Macaron Libre.jpg

à quiconque souhaite m’aborder qu’il le fait au péril de sa vie,

conscient qu’il est, comme moi, une personne libre donc à risques

 

De ce fait, j’accepte de ne pas être admis dans les hôpitaux14

mais d’éventuellement agoniser et mourir chez moi, entouré de l’affection de mes proches15

si, d’aventure, je suis frappé par le SARS-CoV-2

 

1 : Toutes les dispositions prises dans le cadre de la lutte contre la "pandémie" du coronavirus vont à l’encontre des droits fondamentaux des citoyens et ont été imposés sans aucune consultation démocratique par un état qui n’ose pas reconnaitre qu’il fonctionne comme une dicta-dure.

2 : cfr. notamment le sous-financement des institutions hospitalières, le traitement du personnel de santé, la gestion des masques, l’incohérence surréaliste des communications du centre de crise...

3 : Le covid 19 est une maladie encore mal connue et au sujet de laquelle des experts auto-proclamés ont des avis pour le moins discordants.

4 : Mesure de distanciation et de prévention sanitaire imposées dans les lieux publics.

5 : Superbe négation de la richesse du maillage social : comme si nous ne pouvions avoir qu’un nombre aussi limité de parents, enfants, frères, sœurs, conjoints, maitresses, amis et qu’il nous fallait choisir quel fils ou fille nous aimions le moins.

6 : S’il n’est pas certain qu’il y aura une deuxième vague de contamination, il est évident que la première vaque sera suivi par un tsunami dont les conséquences seront telles que les actuelles mesures de confinement pourraient paraitre, après coup, si pas criminelles, à tout le moins disproportionnées.

7 : Ces mesures sont imposées à toutes les personnes âgées résidant en résidence de repos.

8 : En accord avec le principal fondamental du droit : "habeas corpus".

9 : Chacun devrait avoir le droit de se soigner, se droguer, se suicider et d’être euthanasié s’il est adulte et en possession normale de ses facultés affectives et mentales.

10 : Si nos dirigeants reconnaissent soudain que la santé est une priorité absolue, ils semblent croire que nous sommes à peine des animaux et que la culture, cette indispensable santé du cœur et de l’esprit, ce vecteur de cohésion et de solidarité sociale, n’a qu’une importance secondaire.

11 : Qui oserait imposer à quiconque dont le conjoint est atteint du sida de ne plus l’aimer ? De ne plus lui donner son amour, en pleine connaissance et responsabilité de cause ?

12 : Ma liberté - comme ma santé -  n’ayant de sens que dans sa complémentarité avec celles d’autrui. Si je me sais contagieux, je considère de mon devoir d’en informer toutes les personnes avec qui j’ai eu des contacts et de limiter mes contacts à celles qui en assument librement le risque.

13 : Rien, parait-il, ne sera plus comme avant ! Il faut cependant reconnaitre que la plupart des subventions envisagées ne prennent guère en considération les causes écologiques d’un désastre qui pourrait n’être que le signe avant-coureur de la fin de l’inhumanité.

14 : Bien que je contribue à leur financement par mes impôts et mes cotisations sociales.

15 : Est-il plus désolante fin de vie que de devoir la quitter sans pouvoir échanger un dernier regard, une dernière poignée de mains avec ceux qui ont donné sens et saveur à votre existence ?