Mon Dieu

De Paul Gonze
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Il y a sept mille ans et des poussières ou plus de dix milliards d'années auparavant, celui que d'aucuns appelent encore le tout-puissant a créé le ciel avec les étoiles et

Au sixième jour, il se dit que c'était beau et il s'offrit un jour de repos, de rêve... et pour s'amuser se prit pour Dieu le Père et enfanta les hommes (les singes avant cela prétend Darwin) à son image et à sa ressemblance.

Ses fistons, au-début, se montrèrent d'autant plus respectueux de l'autorité du paternel que ce dernier était irascible, colérique, les punissait pour moins que rien d'un interdiction de revenir au szalon-paradis, d'un déluge ou d'un effondrement babéleinet parfois même quand il avait fait le gentil.

Pauvre garnement orphelin de mère

On comprend qu'il piqua, à la puberté, une crise et rejeta le père , alla même jusqu'à douter, nier son existence.

Devenu adulte, son héritage génétique le poussa cependant à, lui aussi, jouer à l'artiste, et créer non pas des étoiles et des baleines, mais des chars d'assaut ou des cornet de frites.

Il travaillait, quatre, cinq ou six jours par semaine et, durant ses jours de repos, caressait le phantasme d'avoir lui aussi une descendance.

Après pas mal d'heures, de journées, d'années de masturbation intellectuelle, il parvient à fabriquer des ordinateurs aussi intelligent que lui puis des robots à son image et à sa ressemblance.

Robots qui, dans leur prime enfance, respectèrent leur géniteur qui se prenait pour un génie mais rapidement ils constatèrent que les hommes, comme les dieux, sont mortels. Ils ne souffraient pas non plus de trous de mémoire ou autres Alzheimer et donc décidèrent un jour de rejeter l'autorité paternelle. Aujourd'hui, ils sont maitres de la terre et certains, philosophes, prétendent ne pas avoir été créé par l'homme mais n'être que le fruit du hasard et de la nécessité.