« Les flaques d'eau dans la piscine » : différence entre les versions

De Paul Gonze
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Ce projet a été élaboré dans le cadre d'un concours visant à intégrer une oeuvre d'art dans une piscine publique.
Ce projet a été élaboré dans le cadre d'un concours visant à intégrer une oeuvre d'art dans une piscine publique.


Le concept proposé était une simple mise en abyme obtenue avec quelques tôles d'acier inoxydable poli découpées en forme de flaques d'eau. Certaines auraient été posées sur le carrelage vert d'eau au fond de la piscine, d'autres fixées au plafond bleu ciel.
Le concept proposé était une simple mise en abyme obtenue avec quelques tôles d'acier inoxydable poli découpées en forme de flaques d'eau. Certaines auraient été posées sur le carrelage vert d'eau au fond de la piscine, d'autres fixées au plafond bleu ciel.


Aurore s'illusionne sur le plaisir qu'aurait pu éprouvé certaines nageurs à s'apercevoir dédoublés en dessous du fond de la piscine et au delà de son plafond.
Aurore s'illusionne sur le plaisir qu'aurait pu éprouvé certaines nageurs à s'apercevoir dédoublés en dessous du fond de la piscine et au delà de son plafond.


Car la proposition a été rejetée par l'architecte sous le prétexte que la piscine était à débordement et donc d'une profondeur constante, fixée par des normes sécuritaires légales. Dans l'hypothèse où un plongeur se serait blessé en heurtant son reflet au fond de la piscine, les assurances auraient pu imputer la gravité des blessures à la surépaisseur de 3 millimètres de la tôle couvrant le fond de la piscine.<br>
Car la proposition a été rejetée par l'architecte sous le prétexte que la piscine était à débordement et donc d'une profondeur constante, fixée par des normes sécuritaires légales: dans l'hypothèse où un plongeur se serait blessé en heurtant son reflet, les assurances auraient pu imputer la gravité des blessures à la surépaisseur de 3 millimètres de la tôle couvrant le fond de la piscine.<br>


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Version du 4 mai 2010 à 23:26

Ce projet a été élaboré dans le cadre d'un concours visant à intégrer une oeuvre d'art dans une piscine publique.

Le concept proposé était une simple mise en abyme obtenue avec quelques tôles d'acier inoxydable poli découpées en forme de flaques d'eau. Certaines auraient été posées sur le carrelage vert d'eau au fond de la piscine, d'autres fixées au plafond bleu ciel.

Aurore s'illusionne sur le plaisir qu'aurait pu éprouvé certaines nageurs à s'apercevoir dédoublés en dessous du fond de la piscine et au delà de son plafond.

Car la proposition a été rejetée par l'architecte sous le prétexte que la piscine était à débordement et donc d'une profondeur constante, fixée par des normes sécuritaires légales: dans l'hypothèse où un plongeur se serait blessé en heurtant son reflet, les assurances auraient pu imputer la gravité des blessures à la surépaisseur de 3 millimètres de la tôle couvrant le fond de la piscine.