« Les conquérants » : différence entre les versions

De Paul Gonze
Aller à la navigation Aller à la recherche
Contenu ajouté Contenu supprimé
(Page créée avec « Comme un vol de gerfauts hors du charnier natal, Fatigués de porter leurs misères hautaines, De Palos de Moguer, routiers et capitaines Partaient, ivres d'un rêve héro... »)
 
Aucun résumé des modifications
 
Ligne 1 : Ligne 1 :

Comme un vol de gerfauts hors du charnier natal,
Comme un vol de gerfauts hors du charnier natal,

Fatigués de porter leurs misères hautaines,
Fatigués de porter leurs misères hautaines,

De Palos de Moguer, routiers et capitaines
De Palos de Moguer, routiers et capitaines

Partaient, ivres d'un rêve héroïque et brutal.
Partaient, ivres d'un rêve héroïque et brutal.

 


Ils allaient conquérir le fabuleux métal
Ils allaient conquérir le fabuleux métal

Que Cipango mûrit dans ses mines lointaines,
Que Cipango mûrit dans ses mines lointaines,

Et les vents alizés inclinaient leurs antennes
Et les vents alizés inclinaient leurs antennes

Aux bords mystérieux du monde Occidental.
Aux bords mystérieux du monde Occidental.

 


Chaque soir, espérant des lendemains épiques,
Chaque soir, espérant des lendemains épiques,

L'azur phosphorescent de la mer des Tropiques
L'azur phosphorescent de la mer des Tropiques

Enchantait leur sommeil d'un mirage doré ;
Enchantait leur sommeil d'un mirage doré ;

 


Ou penchés à l'avant des blanches caravelles,
Ou penchés à l'avant des blanches caravelles,

Ils regardaient monter en un ciel ignoré
Ils regardaient monter en un ciel ignoré

Du fond de l'Océan des étoiles nouvelles.
Du fond de l'Océan des étoiles nouvelles.
<p style="text-align: right"><sup>''Jose-Maria de Hérédia''</sup></p> <p style="text-align: right">&nbsp;</p>
D'accord, ce sonnet est grtandiloquent, académique, voire scolaire

mais les deux derniers tercets m'enchantent...


autant que tant d'autres vers d'autres de [[Mes_douze_poèmes_préférés|<u>'''mes 36 poèmes préférés'''</u>]]
Jose-Maria de Hérédia

Dernière version du 16 février 2017 à 04:16

Comme un vol de gerfauts hors du charnier natal,

Fatigués de porter leurs misères hautaines,

De Palos de Moguer, routiers et capitaines

Partaient, ivres d'un rêve héroïque et brutal.

 

Ils allaient conquérir le fabuleux métal

Que Cipango mûrit dans ses mines lointaines,

Et les vents alizés inclinaient leurs antennes

Aux bords mystérieux du monde Occidental.

 

Chaque soir, espérant des lendemains épiques,

L'azur phosphorescent de la mer des Tropiques

Enchantait leur sommeil d'un mirage doré ;

 

Ou penchés à l'avant des blanches caravelles,

Ils regardaient monter en un ciel ignoré

Du fond de l'Océan des étoiles nouvelles.

Jose-Maria de Hérédia

 

D'accord, ce sonnet est grtandiloquent, académique, voire scolaire

mais les deux derniers tercets m'enchantent...

autant que tant d'autres vers d'autres de mes 36 poèmes préférés