Le Bâtelier Ivre
ET
basculer dans le puits de ton œil gauche
chavirer entre les récifs de tes seins
couler au creux de tes lombes
sombrer dans le tourbillon de ton nombril
avant d'atteindre la bordure de l'océan, la plage de tes lèvres,
sans pouvoir agripper la margelle de l'horizon ni tes poignées d'amour,
ni parvenir à reprendre pied dans le lagon de la lune, loin de la falaise de ta nuque,
donc ME NOYER
(ligoté dans les profondeurs par les algues de ta chevelure)
pour
avant de refaire surface, bulle, dans l'écume des vagues de tes sourires