La jolie

De Paul Gonze
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C'est toujours aux yeux des autres que l'on passe pour fou.

Vis à vis de soi-même, on ne peut que flotter dans l'incertitude: qui, de moi ou de l'autre, diffère trop de ce qui n'est que convention.

La conviction quand même, au vu des réactions de mes semblables, que je ne leur ressemble pas vraiment, que ce que je raconte, ce que je rêve n'a pas de sens pour eux, serait insensé, n'est que folies.

Trop d'exemples...

... incomplet

Tout artiste se croit exceptionnel, unique en son genre et se berce de l'illusion qu'il a quelque chose de novateur, de proprement révolutionnaire à proposer.

Cet oxymoron ontologique affecte bien évidemment l'auteur de ces lignes.

Et, comme ses semblables, il se demande s'il n'est pas trop anormal, trop fou...comme tous ses semblables.


Trop souvent, il a l'impression que ce qu'il cherche à faire, à dire n'a aucun sens pour les autres. Pusque ces propositions ne suscitent que rarement des réactions.