L'envoilante
Le titre de ce ready-made au parfum surréaliste illustre les équivoques du vocabulaire de la pauvre langue française (comme si la combinatoire d'un nombre quelconque de ses 26 voyelles et consonnes n'offraient qu'un nombre limité de solutions sensibles). Ainsi le vol désigne tout autant la faculté de se libérer de l'attraction terrestre que celle d'être, à son insu, allégé de quelques ancres matérielles. Ainsi encore le mot voile s'applique autant à ce bout de tissu qui peut vous emporter jusqu'au bord de l'horizon que celui qui le cache.
Il me plait par les correspondances quasi bandelairiennes qu'il noue entre quatre oeuvres :
- la plus connue sans doute a été peinte en 1962 par Jane Graverol: son concept lui aurait été soufflé par son amant de l'époque, Marcel Marien, avec son titre: "L'Esprit Saint".
- J'ai trouvé sur internet la photo du paon faisant la roue au Jardin de Bagatelle (sous licence World Press?) *
- Je ne me rappelle plus, par contre, où j'ai trouvé l'oeil d'une plume de paon recouvrant le troisièlme oeil d'une belle *. Il a la séduction de la peau de léopard avec laquelle Leo Dolmen a caché la toison pubienne pubienne de son modèle. recouverte d'une peau de léopoard par Leo Dolmen. rs.
- J'ai photomonté par infographie le vol d'étourneau en divin triangle.
Il est a coupler avec le cri de la soie
* S'il arrive aux auteurs de ces deux photos de se perdre dans mon wiki jusqu'ici, qu'ils y trouvent l'expression de ma reconnaissance et me signalent leurs coordonnées que l'intègrerai dans cette pag-el.