« L'éveillée » : différence entre les versions
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<p style="text-align: center">Elle aimait devancer l'aurore</p> <p style="text-align: center">Sur le balcon et voir les cieux</p> <p style="text-align: center">Pâlis quand vibre et s’évapore</p> <p style="text-align: center">Le chœur des astres merveilleux.</p> <p style="text-align: center">Loin au levant le ciel s’irise.</p> <p style="text-align: center">De l'horizon vient une brise.</p> <p style="text-align: center">Le jour s'avance lentement</p> <p style="text-align: center">L'hiver quand la nuit s’étend</p> <p style="text-align: center">Plus longuement sur l'hémisphère</p> <p style="text-align: center">Lorsque la lune est embrumée</p> <p style="text-align: center">Et qu'un silence inanimé</p> <p style="text-align: center">Semble engourdir toute la lumière.</p> <p style="text-align: center">Seule éveillée dans le logis</p> <p style="text-align: center">Elle lisait à la bougie.</p> <p style="text-align: right">''<sup>Alexandrei Pouchkine</sup>''</p> <p style="text-align: right"> </p> <p style="text-align: center">[[Mes_douze_poèmes_préférés|<u>'''D'autres lectures pour l'aurore ou le crépuscule'''</u>]]</p> |
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Elle aimait devancer l'aurore |
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Sur le balcon et voir les cieux Palis quand vibre et s'évapore Le chœur des astres merveilleux Pouchkine |
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<span style="font-size:20.0pt; font-family:" calisto="" mt""="">Elle aimait à devancer sur son balcon la venue de l’aurore, lorsque le chœur silencieux des étoiles s’efface sur l’horizon pâli, que l’extrême lointain s’éclaire faiblement, que le vent, messager du matin, commence à souffler, et que le jour montre peu à peu son visage. En hiver, quand les ombres de la nuit possèdent plus longtemps la moitié de la terre, et que l’aurore paresseuse dort plus longtemps, laissant régner au ciel la lune brumeuse, Tatiana se levait aux lumières à son heure accoutumée... et se plaisait à lire.</span> |
Dernière version du 17 septembre 2020 à 21:25
Elle aimait devancer l'aurore
Sur le balcon et voir les cieux
Pâlis quand vibre et s’évapore
Le chœur des astres merveilleux.
Loin au levant le ciel s’irise.
De l'horizon vient une brise.
Le jour s'avance lentement
L'hiver quand la nuit s’étend
Plus longuement sur l'hémisphère
Lorsque la lune est embrumée
Et qu'un silence inanimé
Semble engourdir toute la lumière.
Seule éveillée dans le logis
Elle lisait à la bougie.
Alexandrei Pouchkine