DE LA JUSTE APPRÉCIATION DE DIVERSES CAUSES DE MORTALITÉ

De Paul Gonze
Aller à la navigation Aller à la recherche
Je veux vivre libre et en jouir au risque de mourir
plutôt que d'exister, cloitré, muselé et paniqué,
un peu plus longtemps peut-être
.

La vie n'est une pas une valeur absolue, sacrée. C'est un potentiel de jouissances - et de souffrances - que chaque individu a la responsabilité de gérer et d'équilibrer à son profit comme à celui des autres, avec les autres, au travers de domaines tels que les relations humaines, l'engagement sociétal, la recherche scientifique, la création artistique, l'innovation technologique, ... Dans cette logique, il importe de pondérer chaque mort en tenant compte de son âge et de son état de santé (les contributions qu'il ne peut plus apporter pouvant difficillement être appréciées) sur base de la formule :

{– (Age du patient – 100)/100} X coefficient de co-morbidité = X années de jouissance de vie perdue (AJVP) **

l'espérance moyenne de vie d'un.e bon.ne belge étant surestimée à 100 et le coefficient de co-morbidité valant 1 pour une personne ne souffrant d’aucune autre maladie que celle pour laquelle il est comptabilisé, tandis qu'il est susceptible, pour une personne atteinte de coronarirus, d'être déprécié jusque 0,3 ou 0,2 s('il est obèse, diabétique et cardiaque (ODC) voire même 0,1 s’il s'agit  fumeur invétéré (FODC)

Si l’on applique ce calcul

     - d’une part aux morts et handicapés à vie victimes d'accidents de la route en 2018 (49.357 dont 604 morts et 3.637 blessés graves***) dont la moyenne d’âge est estimée à 30 ans et qu'on peut considérer comme globalement en bonne santé (leur décès n'éatnt en tout état de cause pas lié à leur gout pour le sucre et le tabas ),

(604+3.637) x {-(30-100)/100} x 1 = 4241 x 0.7 = 2.968 AJVP

     - d’autre part aux 12.000 victimes du coronavirus dont la moyenne d’âge est d’environ 75 ans et le coefficient de co-morbidité moyen peut être estimé à 0,5

12.000 x {-(75-100)/100} x 0,5 = 11.000 X (0,25 X 0,5) = 1.375 AJVP

il serait urgent d’interdire, sauf aux ambulanciers, pompiers, policiers (et ministres ?), tout déplacement en voiture et de fermer tous les garages et toutes les pompes à essence de Belgique (et sans doute du monde)... sine die !

 

 

Or, aujourd'hui, le ruineux maintien en vie d’un nonagénaire souffrant de démence sénile ,e peut qu'être compensé par la « castration » psychologique (confinement en milieu familial, contacts distanciés, émotions virtualisés, troubles anxiogènes) et intéllectuelle (études compromises, éveil culturel retardé, formation profesionnelle compormise, perte de motivation) d’un.e adolescent.e s’ouvrant au monde. Car la vie a un coût, coût que l'ensemble de la communauté ne peut supporter que dans certaines limites*.

Si toute mort est une déchirure et la plupart des agonies sont douloureuses, personne, hélas, pas même nos politiciens, épidémiologistes ou grand-prètres, n'a le pouvoir divin, miraculeux de contrer cette loi de la vie. Tout juste peuvent-ils prétendre l'anesthésier, en la mettant hors-la loi.

 

 

Dans une optique "purement" sanitaire, le décès pondéré d’un FODC de 90 ans vaut {-(90-100)/100} x 0,1 soit 0,01 tandis que celui d’un.e jeune en bonne santé de 20 ans vaut {-(20-100)/100} x 1 soit 0,8. En d’autres termes, le maintien en vie de cet.te adolescent.e se justifie autant, en AJVP, que celui de 80 FODC.

Cet exercice mathématique est évidemment applicable, mutatis mutandis, aux secteurs de l’alimentation (sucres, graisses et additifs variés), aux industries du tabac et des spiritueux... ainsi qu'aux vecteurs de pollution atmosphérique.

Appliqué aux 300.000 personnes mourant en moyenne chaque année en Belgique, il démontre que le coronavirus, comme la grippe, n'est qu'un facteur de mortalité secondaire. Alors que son amplification paranoïaque est cause de scandaleux et inestimables dégâts collatéraux ****:

Il est donc urgent de mettre un terme à toutes les mesures infantilisantes, absurdes, liberticides et incitant à l'incivisme*****  imposées dans le cadre de "la guerre" contre le Covid-19 et de respecter la liberté et l'autonomie de chaque citoyen.ne, seul.e responsable de sa vie et de sa mort comme de ses contributions au bien-être général dans le respect de la liberté et des droits d'autrui.

Il faudrait parallèlement que les médias cessent d'amplifier les discours anxiogènes d'experts incapables de reconnaitre leurs incertitudes et contradictions, des politiques impuissants à assurer un harmonieux vivre-ensemble  et des entreprises exploitant sans scrupules leurs retombées.

 

*: Engendrer un être humain, accompagner son harmonieuse croissance, l'éduquer, l'humaniser a un coût;  assurer la survie d'un malade aussi, coût rendu de plus en plus prohibitif suite aux dérives néo-libérales de l'industrie pharmaceutique, les gestes gratuits et les dons désintéressés s'avérant exceptionnels. Choisir est donc une douloureuse obligation, que les autorités politiques sont chargées d'assumer... autrement qu'en faisant danser la planche à billets tout en poussant le pays à la faillite.

 ** : Cette formule est approximative, négligeant l'évidence que bien peu de personnes échangerait une année de folle jeunesse contre une décennie de sage et morne vieillesse. Il ne tient pas compte non plus que, d'une part, un pensionné coûte de l'argent à la société mais que, d'autre part, ses apports ne peuvent être quantifiées: la saveur du temps long, le labyrinthe des racines, le feuilleté d'un sourire...à transmettre de générations en générations. Mon frère Philippe a détaillé cette formule de manière plus précise et  exhaustive dans cette pag-el de Quora.

*** : Les blessés graves ont été, dans le calcul ci-dessus, assimilés aux morts car la plupart seront handicapés et donc à charge de la société pour le restant de leur existence, par le biais de l’assurance maladie-invalidité. Il est loisible au lecteur de n’en comptabiliser par exemple qu’un quart soit 909,ce qui donnerait encore mille trois cent trente et une AJVP.

*'** : Dégâts collatéraux dans les domaines - politique: perte de crédit des autorités politiques et scientifiques dont les mesures s'avèrent absurdes et contradictoires; perversion des idéaux démocratiques, non-respect de la vie privée, regain des populismes et des antagonismes, risqus de conflits  autant communautaires et planétaires... - médical: report ou annulation de diagnostics et d'opérations "non-covid", surexploitation du corps médical, endettements des hôpitaux et de la sécurité sociale, ...; - économique:: faillite de petites et moyennes entreprises, accroissement du chômage, inflation généralisée, baisse globale du niveau de vie,  exacerbation des antagonismes riches/pauvres, abandon des programmes de développement en faveur des classes défavorisées et du tiers-monde, annulation des mesures écologiques, famines ... - psychologique: développement d’un sentiment généralisé d’angoisse, dépressions, suicides, divorces, isolement des personnes âgées, désociabilisation des enfants et adolescents, altération des sentiments d’empathie envers "l’autre".;  - éducatif: scolarité partiellement gâchée au niveau primaire, secondaire et universitaire, amplification de la fracture sociale et numérique; - culturel: fermeture des théâtres, cinéma, salles d’exposition, suppression des échanges culturels, focalisation sur la survie des corps plutôt que sur l’éveil des consciences, …

 ***** : Pourquoi imposer le port du masque (d'une efficacité discutable) à qui se promène seul en forêt ou au milieu d'une place ou d'une rue déserte ? Parce que d’aucuns risqueraient de ne pas se rappeler que, dans les transports en communs et les grandes surfaces, il est logique de porter un masque ? Ou pour, partout et toujours, ne pas oublier qu'à chaque inspiration, Big Brother veille sur TOI ?