DE LA JUSTE APPRÉCIATION DE DIVERSES CAUSES DE MORTALITÉ

De Paul Gonze
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La vie n’est pas une valeur absolue, sacrée. Elle est un potentiel de jouissance que chaque individu a la responsabilité de déployer pour soi-même comme pour les autres, avec les autres, au travers de domaines tels que les relations sociales, l'engagement politique, la recherche scientifique, la création artistique, l'innovation technologique, ... Dans cette logique, il importerait d'apprécier le nombre de morts dus au coronavirus en tenant compte de l’âge, de l’état de santé et des contributions sociétales  de chaque décédé. Car, aujourd'hui, le ruineux maintien en vie d’un vieillard grabataire ou léguminisé ne peut qu'être compensé par la « castration » professionnelle (études compromises, chômage garanti) et sentimentale (confinement en milieu familial, rapports virtualisés) d’un.e adolescent.e s’ouvrant au monde. Car la vie a un coût que l'ensemble de la communauté ne peut supporter que dans certaines limites*.

Dès lors, chaque mort du au Covid-19 se doit d’être pondéré sur base de la formule:

{– (Age du patient – 100)/100} X coefficient de co-morbidité= X années de jouissance de vie perdue (AJVP) **

l'espérance moyenne de vie d'un.e bon.ne belge étant surestimée à 100 et le coefficient de co-morbidité valant 1 pour une personne ne souffrant d’aucune autre maladie tandis qu'il est susceptible d'être déprécié jusque 0,3 ou 0,2 pour un obèse, diabétique et cardiaque (ODC) voire même 0,1 s’il était fumeur invétéré (FODC)

Dans une optique "purement" sanitaire, le décès pondéré d’un FODC de 90 ans vaut {-(90-100)/100} x 0,1 soit 0,01 tandis que celui d’un.e jeune en bonne santé de 20 ans vaut {-(20-100)/100} x 1 soit 0,8. En d’autres termes, le maintien en vie de cet.te adolescent.e se justifie autant, en AJVP, que celui de 80 FODC.

Si l’on applique ce calcul

     - d’une part aux morts et handicapés à vie victimes d'accidents de la route en 2018 (49.357 dont 604 morts et 3.637 blessés graves***) dont la moyenne d’âge est estimée à 30 ans et qu'on peut considérer comme globalement en bonne santé,

(604+3.637) x {-(30-100)/100} x 1 = 4241 x 0.7 = 2.968 AJVP

     - d’autre part aux 11.000 victimes du coronavirus dont la moyenne d’âge est d’environ 75 ans et le coefficient de co-morbidité moyen peut être estimé à 0,5

11.000 x {-(75-100)/100} x 0,5 = 11.000 X (0,25 X 0,5) = 1.375 AJVP

il est urgent d’interdire, sauf aux ambulanciers, pompiers, policiers (et ministres ?), tout déplacement en voiture et de fermer tous les garages et toutes les pompes à essence de Belgique (et sans doute du monde)... sine die !

Cet exercice mathématique peut évidemment aussi être appliqué, mutatis mutandis, aux secteurs de l’alimentation (sucres, graisses et additifs variés), aux industries du tabac et des spiritueux... ainsi qu'aux vecteurs de pollution atmosphérique.

Appliqué aux 300.000 personnes mourant en moyenne chaque année en Belgique, il démontre que le coronavirus, comme la grippe, n'est qu'un facteur de mortalité secondaire. Alors que son amplification paranoïaque est cause de scandaleux et inestimables dégâts collatéraux: détection et traitement de cancers et de maladies cardio-vasculaires reportées ou annulées; suicides, dépressions, baisse des défenses immunitaires, perte du goût de vivre... pour trop d'indépendants, de commerçants, d'ouvriers et de jeunes diplômés basculant dans la pauvreté... ; Elle va surtout provoquer une crise financière sans précédent, une baisse globale du niveau de vie ainsi qu'un regain des populismes anti-démocratiques et des antagonismes autant communautaires qu'internationaux. 

Il est donc urgent de mettre un terme à toutes les mesures liberticides et incohérentes***  imposées dans le cadre de "la guerre" contre le Covid-19 et de reconnaitre que chaque citoyen est libre, autonome et seul responsable de son épanouissement personnel comme de ses contributions au bien-être général dans le respect de la liberté et des droits d'autrui.

  

*: Former un être humain, assurer son harmonieuse croissance, l'éduquer a un coût;  assurer la survie d'un malade aussi, coût rendu de plus en plus prohibitif suite aux dérives néo-libérales de l'industrie pharmaceutique. En tout état de cause, rien n'a été et rien ne sera jamais gratuit. Choisir est donc une douloureuse obligation, que les autorités politiques sont chargés d'assumer... autrement qu'en faisant gracieusement tourner la planche à billets tout en conduisant le pays à la faillite.

 ** : Cette formule est approximative, négligeant l'évidence que bien peu de personnes échangerait une année de folle jeunesse contre une année de sage et morne vieillesse. Il ne tient pas compte non plus du fait qu'un pensionné coûte de l'argent à la société alors que, dans la majorité des cas, Il n'est plus capable de lui apporter quoi que ce soit (si ce n'est de l'irremplaçable tendresse, de la précieuse affection. Dont acte!)

***: Les blessés graves ont été, dans le calcul ci-dessus, assimilés aux morts car la plupart seront handicapés et donc à charge de la société pour le restant de leur existence, par le biais de l’assurance maladie-invalidité. Il est loisible au présent lecteur de n’en comptabiliser par exemple qu’un quart soit 909,ce qui donnerait encore 1.331 AJVP.

**** : les mesures justifiées se limitant au lavage des mains après un séjour dans des lieux potentiellement contaminés, le port du masque dans les endroits fréquentés et le respect des règles de distanciation sociale.