« Contre l'exhibitionnisme en burka et burkini » : différence entre les versions

De Paul Gonze
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De la lâcheté de se voiler la face ? L’être humain qui se cache sous une burka ou un burkini s’affiche de manière provocatrice dans l’espace public comme un être inférieur, impur, dont le corps et surtout la chevelure ne sont qu’objets de luxurieuses et incontrôlables tentations pour des hommes en manque de sainteté. Au même titre que les manifestations de racisme, antisémitisme et misogynie, elles doivent être légalement condamnées.
De la lâcheté de se voiler la face ? L’être humain qui se cache sous une burka ou un burkini s’affiche de manière provocatrice dans l’espace public comme un être inférieur, impur, dont le corps et surtout la chevelure ne sont qu’objets de luxurieuses et incontrôlables tentations pour des hommes en manque de sainteté. Au même titre que les manifestations de racisme, antisémitisme et misogynie, elles doivent être légalement condamnées.


Justifier le port de la burka en invoquant le fait que d’autres femmes aussi portent le voile est confondre l’engagement personnel, assumé individuellement, et la soumission au diktat intégriste d’une charia imposé à tous les membres d’une communauté. Assimiler le voile blanc ou bleu des religieuses tout comme le foulard bariolé ou la voilette des dames du beau monde au niqab revient à confondre le sobre costume à rayures des traders de la City avec le pyjama rayé de mise dans les camps de concentration. Ou trouver qu’un bracelet électronique à la cheville est aussi plaisant que les anneaux d’or, d’argent ou de plastique dansant autour d’un poignet.
Justifier le port de la burka en invoquant le fait que d’autres femmes aussi portent le voile est confondre l’engagement personnel, assumé individuellement, et la soumission au diktat intégriste d’une charia imposée à tous les membres d’une communauté. Assimiler le voile blanc ou bleu des religieuses tout comme le foulard bariolé ou la voilette des dames du beau monde au niqab revient à confondre le sobre costume à rayures des traders de la City avec le pyjama rayé de mise dans les camps de concentration. Ou trouver qu’un bracelet électronique à la cheville est aussi plaisant que les anneaux d’or, d’argent ou de plastique dansant autour d’un poignet.


Quel hypocrite prétendra que les femmes d’Afghanistan, d’Iran, d’Egypte, de Turquie,… sont aujourd’hui plus épanouies, plus libres que celles qui, dans les années 60, allaient nu-tête, en jeans ou en jupe, à l’Université ?
Quel hypocrite prétendra que les femmes d’Afghanistan, d’Iran, d'Égypte, de Turquie,… sont aujourd’hui plus épanouies, plus libres que celles qui, dans les années 60, allaient nu-tête, en jeans ou en jupe, à l’Université ?


Par quelle duperie croire que des adolescentes s’emballent avec satisfaction de la tête aux pieds dans des soutanes noires, grises ou brunes, serviles momies sevrées des baisers du soleil et des caresses du vent, frappées de l’interdit de courir, danser, jouir de la vie… du plaisir de se découvrir belles, désirables, femmes?
Par quelle duperie croire que des adolescentes s’emballent avec satisfaction de la tête aux pieds dans des soutanes noires, grises ou brunes, serviles momies sevrées des baisers du soleil et des caresses du vent, frappées de l’interdit de courir, danser, jouir de la vie… du plaisir de se découvrir belles, désirables, femmes?

Version du 7 août 2017 à 08:45

De la lâcheté de se voiler la face ? L’être humain qui se cache sous une burka ou un burkini s’affiche de manière provocatrice dans l’espace public comme un être inférieur, impur, dont le corps et surtout la chevelure ne sont qu’objets de luxurieuses et incontrôlables tentations pour des hommes en manque de sainteté. Au même titre que les manifestations de racisme, antisémitisme et misogynie, elles doivent être légalement condamnées.

Justifier le port de la burka en invoquant le fait que d’autres femmes aussi portent le voile est confondre l’engagement personnel, assumé individuellement, et la soumission au diktat intégriste d’une charia imposée à tous les membres d’une communauté. Assimiler le voile blanc ou bleu des religieuses tout comme le foulard bariolé ou la voilette des dames du beau monde au niqab revient à confondre le sobre costume à rayures des traders de la City avec le pyjama rayé de mise dans les camps de concentration. Ou trouver qu’un bracelet électronique à la cheville est aussi plaisant que les anneaux d’or, d’argent ou de plastique dansant autour d’un poignet.

Quel hypocrite prétendra que les femmes d’Afghanistan, d’Iran, d'Égypte, de Turquie,… sont aujourd’hui plus épanouies, plus libres que celles qui, dans les années 60, allaient nu-tête, en jeans ou en jupe, à l’Université ?

Par quelle duperie croire que des adolescentes s’emballent avec satisfaction de la tête aux pieds dans des soutanes noires, grises ou brunes, serviles momies sevrées des baisers du soleil et des caresses du vent, frappées de l’interdit de courir, danser, jouir de la vie… du plaisir de se découvrir belles, désirables, femmes?

Plutôt que de se confire dans l’indifférence et le laissez-faire, quel être humain ne réalise pas qu’il a pour humaniste et démocratique responsabilité de soutenir ses sœurs ? Réalisant avec elles que la Liberté n’a jamais été un don solitaire, qu’elle sera toujours une conquête collective ?