« Au bord du quai » : différence entre les versions

De Paul Gonze
Aller à la navigation Aller à la recherche
Contenu ajouté Contenu supprimé
(Page créée avec « Et qu’importe d’où sont venus ceux qui s’en vont, S’ils entendent toujours un cri profond Au carrefour des doutes ! Mon corps est lourd, mon corps est la... »)
 
Aucun résumé des modifications
Ligne 23 : Ligne 23 :


Qui cesse de bondir au-delà de la vie.
Qui cesse de bondir au-delà de la vie.
<p style="text-align: right"><sup>''Emile Verhaeren''</sup></p> <p style="text-align: right">&nbsp;</p>
<p style="text-align: center"><sup>''Emile Verhaeren''</sup></p> <p style="text-align: right">&nbsp;</p>
<u>'''[[Mes_douze_poèmes_préférés|D'autres raisons de douter encore?]]'''</u>
<u>'''[[Mes_douze_poèmes_préférés|D'autres raisons de douter encore?]]'''</u>

Version du 13 décembre 2023 à 20:31

Et qu’importe d’où sont venus ceux qui s’en vont,

S’ils entendent toujours un cri profond

Au carrefour des doutes !

Mon corps est lourd, mon corps est las,

Je veux rester, je ne peux pas ;

L’âpre univers est un tissu de routes

Tramé de vent et de lumière ;

Mieux vaut partir, sans aboutir,

Que de s’asseoir, même vainqueur, le soir,

Devant son oeuvre coutumière,

Avec, en son coeur morne, une vie

Qui cesse de bondir au-delà de la vie.

Emile Verhaeren

 

D'autres raisons de douter encore?