Au balcon des Beaux-Arts

De Paul Gonze
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Aurore est anartiste et les autres ne valent guère mieux, personne n'étant licencié(e) en peinture, sculpture, photographie... ou encore Histoire de l'Art. Alors, parler avec elles des Beaux-Arts, c'est vouloir discuter du sexe des anges. Elles  n'ont, dans ce domaine, aucune expérience. 

Ce manque total de références n'a pas empèché l'une d'entre elles de jeter sur papier ses sentiments sur une des plus belles peintures de l'histoire de l'art occidental: La Venus d'Urbino. Il fallait oser: On prétend que c'était une courtisane et qu'elle en savait un bout sur le grand Art, l'Art d'aimer.

On décèle la même naïveté ou le même manque de scrupules, d'irrespect à l'égard des Muses des Beaux-Arts dans la manière dont sont clonées, démultipliées, altérées quelques unes des oeuvres maîtresses de l'art occidental.



Le Remords de Cranach   L'Ombilic des Limbes de Goya    Le mille-pattes de Fontainebleu    Le Vertige du Titien