« A mes 36 maîtresses » : différence entre les versions
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sous sa petite culotte et le gazon parfumé de sa toison recueillie<br>
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7<br>Á la tannée de soleil s’exhibitionnant face aux barreaux des nuages: <br>du rire au bord de la grise du Nord <br> et de ses lèvres
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8<br>Á la troueuse de rondelles d’ananas des tropiques<br>et de toutes mes brunes certitudes <br> au plus profond de la prison de l'horizon
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10<br>Á l’ardente hors les murs de sa cité <br>sur son lit plus haut qu’un autel de prince-évêque <br> dans la chaleur de son taudis<br>
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13<br>Á l’allumeuse qui me montrait sous sa robe blanche et ses bas de nacre <br>(avec ou sans jarretelles ? Je n’en suis plus sur, plus sur!)<br> sa culotte de soie en m’interdisant de l'effleurer
13 bis<br>Aux vierge sage et vierge folle qui zodiaquent <br>la spirale des nuits blanches de leur tricorne : <br>deux tiers bélier, un tiers scorpion <br>
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14<br>Á la grande ouverte qui me sourit toujours <br>dans son slip de dentelles fendues<br>et l’autre découpé aux ciseaux <br>
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15<br>Á la rigolote qui m’a fait mourir de honte <br>dans mon caleçon américain imprimé de <br>« Papa, je t’aime », « Papa, je l’adore »
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16<br>Á la très douce magicienne <br>dont les charmes et les caresses m’ont redonné puissance d’homme <br>devant son feu de bois<br>
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17<br> Á la mangeuse de [[Déglacée de Petits Pois & Carottes|petits pois et carottes]] <br>pour un autre avenir <br>dans un autre univers <br>
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18<br>Á la souffleuse dévoreuse<br>de grosse bougie d’anniversaire sur fond de crème fraîche <br>sucrée puis salée<br>
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19<br>Á la tartinée de confiture de reines-claudes crottées <br>cuite par le pourlècheur des [[Duo de fraises à la gelée de groseilles et queues de capucines|fraises des bois]] <br>de ses seins<br>
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21<br>Á ma coupe de [[A la mode des Haïku|champagne]]<br>Á ma plus folle ivresse<br>Á ma folie
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22<br>Á la putain des bourgeoises vinaigries <br>qui hissa le drapeau noir de l’anarchie <br>du bonheur rouge au plus haut de mon cœur<br>
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23<br>Á la linguiste qui m’arque en ciel<br>au-dessus de ses poignées d’amour :<br>A ses pieds tout autre chose qu’un pot d’or ! <br>
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24<br>Á l’enjouée enjôleuse <br>jolie soupeseuse de son membre engrossé de la promesse que j’avais à le garder <br>bien au chaud<br>
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25<br>Á la tiède alanguie au nid du lit <br>quand l’autre Mickey le fait derrière l’écran<br>et sous la pluie<br>
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26<br>Á l’autre Anaïs que je regretterai toujours de n’avoir pas <br>prise et baisée sur mes genoux<br>tout au fond de cette salle de cinéma de banlieue<br>
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et à son ombre si rêveusement mijaulée et frustrée <br>de n’être pas baisée <br>en sueur sur le dallage frais<br>…<br>dans l’utopique certitude <br>de pouvoir le faire plus amoureusement<br>au rythme cadencé d’acier du Trans-Orient-Express <br>
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30<br>Á l’errante traînant ses valises et renvoyée <br> par ce que… les sorcières! <br> par ce que… la bohème !<br>par ce que… le fils !<br> … et pour la fille qu’elle voulait m’offrir et que je ne pouvais lui donner<br>
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31<br>Á l’infiniment longue de cuisses <br>que je remontais indéfiniment<br>pour buter ma tête et me cogner, cogner, cogner contre sa motte<br>dans l’espoir de m’en retourner en paradis<br>
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32 <br>Á celle que tant et tant de fois j’ai déshabillée<br> de sa chemisette gris perle à motif de roses noires <br>pour, une après-midi, <br>avoir la surprise<br> d’en raccourcir les épaulières et en habiller <br>une victoire descendue du paradis<br>
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33<br>Á la toute ronde et pleine de vie<br>Plus ronde et pleine que l’univers <br>avec qui je n’ai pas osé faire l’amour à trois<br>
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35<br>Á l’unique qui miroite l’infini dans mon labyrinthe des glaces <br>et à l’envers du petit aMusée...<br> Á ma muse
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Dernière version du 9 novembre 2023 à 11:30
(sous douze pelures d’oignon)
1
Á l’embueuse des vitres
de Mercedes noire dans la nuit noire
et des nostalgies de mes vieux jours
2
Á la très patiente enneigeuse de fenêtre de mansarde
à l’heure de la sieste
et des nuits blanches à venir
3
Á la libératrice de canari jaune
s’envoilant au plus haut du ciel de lit
de son septième ciel
4
Á l’entâchée du cambouis rose de la volupté
contre le capot d’une Studebacker ronronnant
dans la pénombre d’un parking, loin des stroboscopes du night-club
5
Á la fleurie de fleur de myosotis glissée dans sa gorge et son corsage
au lever du soleil puis sous la pleine lune
sous sa petite culotte et le gazon parfumé de sa toison recueillie
6
Á la main verte de ma verge d’où s’éleva
- floraison mystique -
une goutte de sang plus pourpre que coquelicot
7
Á la tannée de soleil s’exhibitionnant face aux barreaux des nuages:
du rire au bord de la grise du Nord
et de ses lèvres
8
Á la troueuse de rondelles d’ananas des tropiques
et de toutes mes brunes certitudes
au plus profond de la prison de l'horizon
9
Á la renverseuse de palmiers et de mosquée
dans l’aube carthaginoise
et sous son ventre
10
Á l’ardente hors les murs de sa cité
sur son lit plus haut qu’un autel de prince-évêque
dans la chaleur de son taudis
11
Á la vicomtesse mordorante des cimetières de Pologne
et du grand lit de gitan jeté à même le sol
et hors du temps
12
Á l’aveuglée sous son foulard de soie
qui me déchiffre de ses griffes de léopard
Á mon aveuglante
13
Á l’allumeuse qui me montrait sous sa robe blanche et ses bas de nacre
(avec ou sans jarretelles ? Je n’en suis plus sur, plus sur!)
sa culotte de soie en m’interdisant de l'effleurer
13 bis
Aux vierge sage et vierge folle qui zodiaquent
la spirale des nuits blanches de leur tricorne :
deux tiers bélier, un tiers scorpion
14
Á la grande ouverte qui me sourit toujours
dans son slip de dentelles fendues
et l’autre découpé aux ciseaux
15
Á la rigolote qui m’a fait mourir de honte
dans mon caleçon américain imprimé de
« Papa, je t’aime », « Papa, je l’adore »
16
Á la très douce magicienne
dont les charmes et les caresses m’ont redonné puissance d’homme
devant son feu de bois
17
Á la mangeuse de petits pois et carottes
pour un autre avenir
dans un autre univers
18
Á la souffleuse dévoreuse
de grosse bougie d’anniversaire sur fond de crème fraîche
sucrée puis salée
19
Á la tartinée de confiture de reines-claudes crottées
cuite par le pourlècheur des fraises des bois
de ses seins
20
Á la capucine dont la corne d’abondance m’emmiella
des saumures de sa porte d’or :
Istanbul à l’horizon !
21
Á ma coupe de champagne
Á ma plus folle ivresse
Á ma folie
22
Á la putain des bourgeoises vinaigries
qui hissa le drapeau noir de l’anarchie
du bonheur rouge au plus haut de mon cœur
23
Á la linguiste qui m’arque en ciel
au-dessus de ses poignées d’amour :
A ses pieds tout autre chose qu’un pot d’or !
24
Á l’enjouée enjôleuse
jolie soupeseuse de son membre engrossé de la promesse que j’avais à le garder
bien au chaud
25
Á la tiède alanguie au nid du lit
quand l’autre Mickey le fait derrière l’écran
et sous la pluie
26
Á l’autre Anaïs que je regretterai toujours de n’avoir pas
prise et baisée sur mes genoux
tout au fond de cette salle de cinéma de banlieue
27
Á ma Vénitienne
et à son ombre si rêveusement mijaulée et frustrée
de n’être pas baisée
en sueur sur le dallage frais
…
dans l’utopique certitude
de pouvoir le faire plus amoureusement
au rythme cadencé d’acier du Trans-Orient-Express
28
Á 180 km à l’heure
dans l’impatience d'une chambrée à Deauville
et l’inconscience des gendarmes
29
Dans la voiture volante de superman
comme le scuba-diver de Victoria April
dans sa baignoire
30
Á l’errante traînant ses valises et renvoyée
par ce que… les sorcières!
par ce que… la bohème !
par ce que… le fils !
… et pour la fille qu’elle voulait m’offrir et que je ne pouvais lui donner
31
Á l’infiniment longue de cuisses
que je remontais indéfiniment
pour buter ma tête et me cogner, cogner, cogner contre sa motte
dans l’espoir de m’en retourner en paradis
32
Á celle que tant et tant de fois j’ai déshabillée
de sa chemisette gris perle à motif de roses noires
pour, une après-midi,
avoir la surprise
d’en raccourcir les épaulières et en habiller
une victoire descendue du paradis
33
Á la toute ronde et pleine de vie
Plus ronde et pleine que l’univers
avec qui je n’ai pas osé faire l’amour à trois
34
Á trois points
qui ont ajouté vie, chaleur et …
angoisse aux rêves d’un robot.
35
Á l’unique qui miroite l’infini dans mon labyrinthe des glaces
et à l’envers du petit aMusée...
Á ma muse
36
Au sourire
de l’intemporelle
bien-mal-aimée
vers qui j’éjaculerai mon dernier soupir