Stranger in my own land

De Paul Gonze
Révision datée du 11 septembre 2012 à 14:48 par Pge (discussion | contributions)
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De passage à Ostende durant le week-end du 15 août, j'ai pu observer, à travers une muraille de barrières Herras, l’œuvre inachevée qu'Arne Quinze devrait intégrer sur la digue d'Ostende dans le cadre de la triennale Beaufort 04.

Constituée d'une dizaine de parallélépipèdes en tôles d'acier soudées que l'artiste a méticuleusement chiffonnés entre les mâchoires d'une presse cyclopéenne puis laqués en rouge vif, cette œuvre aurait coûté 440.000 €.

 

Rock Strangers d'Ostende.jpg
Rock Strangers d'Ostende.jpg

Pour la médiatiser auprès du grand public, une exposition rétrospective des œuvres de l'artiste était présentée dans la Galerie Vénitienne sous le titre "Cities like Open-Air-Museum" avec ce commentaire de l'artiste:

"Les villes aiment les musées en plein air": ce titre résonne pour moi comme la réalisation de mon rêve ultime: une confrontation avec le public entouré chaque jour par de l'art. L'art  a un effet positif sur les êtres humains et leur développement personnel, il peut étende leur horizon et élargir leur vision".

L'exposition présentait les deux facettes principales de la créativité d'Arne Quinze. D'une part, de  monumentales imbrications de chevrons de bois, d'autre part des volumes ou des plats d'acier déformés, les boius commes les aciers étant laqués dans une couleur orangée qussi typique que les bleus qui caractérisait les oeuvres Yves KLein. 

Recettes qui, comme les architectures de Le Corbusier, se disséminent à la surface du globe et s'intégrent en n'importe quel lieu avec la même heureuse vacuité.