Mais pourquoi, grand dieu, pourquoi?
(mis en ligne le 7 mars 2021)
Oui pourquoi?
- Pourquoi, chaque semaine, Aurore et Krépuscula s'obstinent-elles à délirer ?
- Pourquoi, chaque semaine, me faut-il résumer leurs dérives en dérêves et vous les transférer ?
- Pourquoi, chaque semaine, dois-je croire ou espérer que vous les lisiez ou que vous ne les lisiez pas ?
Je n’en sais rien…
... perdu en ce monde comme un pissenlit au bord de la route qui bourgeonne, fleurit puis se fane. Pour que d’autres pissenlits bourgeonnent, fleurissent puis se fanent ? Sans se demander si "C’est vraiment utile puisque c’est beau" (Antoine de Saint-Exupéry) et si "L’art est tout à fait inutile" (Oscar Wilde), si "Du beau fait joie, toujours" (traduction libre de “A thing of beauty is a joy for ever” de John Keats) et si “La beauté n’est que le cri - ou le murmure - de l’éphémère" (Omer Niropoulos), ou encore si "Ce sont les regardeurs qui font les tableaux" (Marcel Duchamp) ou si "L’essentiel est invisible pour les yeux" (Antoine de Saint-Exupéry).
Ruminant ces questions dimanche dernier (l'azur était impeccable!), il m'a fallu plusieurs heures pour "donner la lumière à" (expression portugaise pour "enfanter") cette petite chose :
- Que regrettes-tu le plus, Ulysse, errant depuis plus de trois millénaires parmi des ombres blafardes dans les ténèbres des enfers ?
- Le rouge de l'or, le bleu du sang, le jaune du ciel !
- Et toi, Pénélope ?
- La tiédeur de sa main, au cœur de la nuit, la douceur de mon sein...
Trouvant leurs regrets moins angoissants que la perspective d'être un chaînon dans l'infinie chierie des réincarnations:
Mais VOUS…
PS: - Je me suis aussi demandé si quelques rêves de l'asbl TOUT avaient pu avoir quelques utilités. Je n'en ai trouvé que deux: Un Rêve où Nul n'est une Île et Des politiciens pour Rêver? Je me fais sans doute des illusions.
- Je sais que, dans le labyrinthe de ce wiki, j'abuse des liens internes pour mieux nous perdre. Me plaît donc de mettre en abyme, en résonance, le scorpion de Goya avec le poème de la conscience de Victor Hugo et avec cette poésimage idoinement baptisée "Mère-Fille":
- Pas étonnant donc que la question du "Pourquoi, je l'ai déjà ressassée ICI et ICI et ICI et ICI et encore ici même. Bien inutilement?
sauf si vous en avez plus qu'
ASSEZ
(alors envoyez-moi un courriel)
ou que vous en souhaitez
(alors cliquez encore que le lien ci-dessus)