Corona- ou dictatura-virus

De Paul Gonze
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Délire de Science-Fiction

POURQUOI nous SOMMES NOUS ENFERMÉS ?

 

Avertissement : Les phantasmes développées ci-dessous résument une prétention d’analyse cauchemardesque de ce que deviendrait notre mode de vie si diverses mesures pouvaient, demain, nous être imposées aveuglément et que nous les acceptions docilement. Ils ne reflètent en rien les opinions poétiques de leur auteur. Ils risquent dès lors de paraitre scandaleux voire incroyables aux yeux de plusieurs. Pour ne pas les déciller, je me dois de ne pas les inviter, en prélude à la lecture de ce brouillon, à visionner le film « La Stratégie du Choc ~ Naomie Klein ~ Capitalisme du désastre » ni cette variante de circonstance puis, malgré tout, à me faire part de leurs commentaires... voire même signer et diffuser urbi et orbi cette pétition.

 

Si, si, si ...

Si, en 2.02X, une improbable pandémie de grippe intestinale se déclenchait... ; Si cette maladie était aussi contagieuse que la plupart des grippes hivernales... ; Si, néanmoins, le nombre et la nature des décès de milliers de vieillards jsoumis trop souvent à de l'acharnement thérapeutique, en hausse de 10 à 20 % par rapport aux années précédentes, étaient hyper médiatisés et sciemment exagérés ... ; Si la mort éventuelle d’une innocente adolescente dans ce contexte justifiait la une des journaux dans un monde où, chaque année, des millions de nourrissons meurent de dysenterie... ? Si la paranoïa qui en résulterait servait de prétexte à l’imposition, par un pouvoir sensible aux fake news, de mesures sanitaires accessoirement liberticides pour « gagner la guerre » contre un invisible ennemi... ; Si ces mesures, telles que confinement et port de masque obligatoires, n’avaient qu’une influence symbolique sur la propagation du fléau... ; Si par contre, ces mesures, selon la formule d’un homme politique actuel, se révélaient un remède (de cheval) pire que le mal (imaginaire) ... ; Si elles entrainaient la fermeture de la plupart des commerces, la mise au chômage de millions de travailleurs, la ruine des petits épargnants, la faillite de nombreuses petites et grandes entreprises, l’effondrement de la bourse puis du système monétaire, la faillite des états-nations déjà insupportablement endettés, d'autres peste et choléra, des famines et une guerre civile mondialisée ... ; Si, si, si... à qui profiterait ce délire ? Ou ce crime ? Quand sera passée la tempête...

L’humanité dans l’impasse ?

Crime dont on ne pourra cependant nier les retombées positives : le trou d’ozone au dessus des pôles se rétrécira, l’eau des canaux de Venise sera plus claire, les renards et les sangliers nous remplaceront en ville, les propositions de cessez-le-feu seront un peu plus respectées, on fera de plus en plus de yoga !

Alors que l’humanité ne fonçait pas dans le mur mais qu’elle était déjà dans le mur pour reprendre le constat d’Aurélien Barrault, au vu de l'explosion démographique, du réchauffement climatique, de la plastification des océans, de la nitrification des sols, de l’extinction de plus de 80 % des espèces d’insectes et oiseaux, de la financiarisation des échanges perdants-perdants,... qu’avec ou sans cette merde que pourrait être demain le Chit.Vit.2X, la civilisation postindustrielle et pré-cataclismique a déjà le choix : se tirer la chasse... ou se métamorphoser.

Un rêve impossible ?

J’aurais pourtant tant aimé, en 2.02X, vous inviter dans ma modeste villa dominant ma plage privée longue de quelques kilomètres, m’envoler avec vous pour regarder le soleil se lever sur le Taj Mahal, l’île de Pâques, la grotte de Lascaux (sic),... sans être bousculé par des cohues de toutous japonais, indous, nigériens, américains, belges ; vous faire goûter le champagne de mes vignobles avec quelques stralettes anorexiques dans mon palais vénitien, à bord de mon yacht à Tahiti, sur la terrasse de mon guest-house en face du Kilimandjaro ; vous permettre de feuilleter, dans la bibliothèque de mon satellite, les manuscrits de "Il Principio" de Machiavel, de "La Philosophie dans le Boudoir" du marquis de Sade, de "Dem Krieg" du major-général von Clausewitz, ainsi que quelques autographes du prix Nobel d’économie Milton Friedman...

Mais vous aussi je m’en doute, tout comme des milliers, des millions, des milliards de nos semblables !

Hélas, ôh rage, ôh désespoir, ce n'est pas, ce ne sera jamais possible. Le ciel serait grillagé de l’aurore au crépuscule de chemtrails, la pleine lune aussi peu visible que la lune noire, les paquebôts et hôtels en uniforme Princess et Hilton en permanence et bruyamment surbookés, toutes les placettes discrètes à l’ombre romantique des lauriers roses envahies de marchands de souvenirs "made in China" !

« Mais pourquoi donc, mon brave, ne serait-ce pas possible ? N’auriez-vous plus foi dans le progrès et la science ? Notre humanité ne sera-t-elle pas toujours régie par les sacro-saints principes de liberté, fraternité, égalité ?»

L’impossible solution ?

- Si nous n’étions plus, demain, que 700 millions d’homo sapiens sur la planète au lieu de plus de sept milliards de consommateurs big-dadaisés, ...

- Si ces 700.000.000 pouvaient se réjouir d’entretenir les parcs privés et nettoyer les chiottes publiques, de cueillir des régimes de bananes bio et offrir leurs reins ou leurs globes oculaires pour de charmantes douairières, gavés de jeux audio-visuels, d’euphorisants et d’enquêtes de satisfaction,...

- Si 70.000.000 d’entre eux se déclaraient heureux d’avoir l’honneur, sans être syndiqués, de s'occuper d'autrui dans des élevages de foie-gras ou des fabriques de homards, des usines de Lamborghini ou des ateliers de haute-couture, des mines de coltan ou des champs de pavots,...

- Si 7.000.000 étaient anxieux de s’engager comme détectives privés, se sacrifier comme mercenaires insoumis à la convention de La Haye, se la jouer au poète-fou-du-roi afin de garantir un sommeil paisible illuminé de rêves roses à leurs protecteurs,...

- Si 700.000 ingénieurs, médecins, biologistes et agents de change pouvaient assurer l’harmonieuse exploitation de toutes les ressources de la planète ainsi que la bonne et longue, très longue bonne santé de ceux qui financent généreusement leurs recherches,...

- Si 70.000 happy-few ne rechignaient pas à faire la fête du soir au matin et du matin au soir en blouson doré sur la plage à Acapulco ou dans la neige à Avoriaz pour prouver qu’il n’est pas impossible pour l’homme – et la femme – d’être heureux sur cette terre,...

- Et si 700 trilliardaires pouvaient s’entendre comme larrons en foire sous l’œil bienveillant de sept immortels!

Impossible n’est pas capitaliste néo-libéral

« C’est effectivement une possibilité mais qui oserait la mettre en œuvre ? Et comment ? »

Qui ? Des mécènes éclairés, préoccupés de l’avenir de la planète bleue et de l’humanité! Qui, grâce à leur bonne éducation, leurs belles relations, leur savoir-vivre fraternisent dans des associations ayant lutté notamment pour le contrôle des naissances et la stérilisation des femmes aux Indes et en Chine, pour l’éradication de la malaria et de la poliomyélite dans les pays en développement, pour le déploiement de la 5G qui favorisera l'accès à la culture officielle pour tous et des données confidentielles (notamment votre état de santé) de chacun à leurs informatiseurs.

Mécènes conscients que la fin justifie toujours les moyens, sachant distinguer le bon grain de l’ivraie tout comme un virus bio d’une bactérie stratégique, toujours prêts à donner de justes conseils et les diffuser généreusement par le biais des médias qu’ils contrôlent; n'ont-ils pas une bien autre sagesse que celle des apprentis-sorciers?

D'autant qu'ils ne le font que par charité, pour le bien d’autrui... ET qu'il n'y a pas d'autre solution!

Au risque de se ruiner !

« Charitables peut-être, ces milliardaires, mais pas au point de déchirer leurs culottes, de se ruiner ! » me rétorquez vous encore.

Assez sages en tout cas pour prouver aux autres plutôt qu’à eux-mêmes que l’argent ne fait pas le bonheur. Tant il est vrai que celui qui a perdu 99 % des 100.000 € qu’il a péniblement épargnés, se réjouira d'apprendre à vivre d’amour - ou de charité – et d’eau claire, le mois suivant. Tandis que celui qui gère un milliard aura le souci, avec 10 maigres millions, d'acheter le maximum de choses qui, avant 2.02X, valaient bien plus qu’une croûte de pain. Et qui après, quand le vent aura tourné, ...

Oh joie du libre échange ! Tous ces chômeurs, assistés sociaux et pensionnés qui profitaient de subventions ou d’allocations récurrentes, et ces sociétés qui vivaient à crédit en se délocalisant, et ces états qui s’endettaient comme si l’argent se distribuait plus facilement que du papier toilette... Que toutes et tous puissent désormais goûter le sel,de l'aventure de se débrouiller seul... à la grande satisfaction des Chicago boys.

Plus d’état, plus d’impôt, plus de police ni d’armée... chacun enfin, même s'il se prétend malade, libre et responsable de ses actes... protégé par quelques chefs de guerre et moghols des finances, encensés par leurs milices de mercenaires ou, mieux encore, leurs bataillons de robocops sans âme et donc sans conscience.

Ainsi, enfin, les sources de pollutions étant proportionnelles au taux d’occupation et de fébrile activité des humanoïdes, la terre redeviendra, pour parler comme le poète (Éluard en l’occurrence), une orange bleue, une orange sans frontière ! Afin qu'advienne enfin la civilisation mondialisée, où les concepts de nationalités, races, genres se confondront dans la juste et nécessaire distinction entre la minorité des guides possédants et l’immense majorité des inutiles possédés. 

Le Grand Soir illuminé par Big Brother?

« Mais le bon peuple ne se soulèvera-t-il pas

Je ne sais pas ce qu’est le peuple, je ne connais que des individus qui se seront, en 2.02X, confinés dans leur petit « chez-soi », s'autorisant à ne sortir qu’avec une jautorisation, masqués comme muiselés, trop contents de n'échanger que des courriels innocents de crainte d’être censurés et déconnectés de leurs jeux vidéos et de leurs séries "Sex in the City". De vrais révolutionnaires... en chambre !

Maintenant je reconnais qu’il se pourrait que, deci dela, il y ait, comme au Chili, en Argentine, en Angleterre en un autre millénaire, quelques échauffourées : une thérapie de choc n’est jamais une partie de plaisir ...  mais, ne vous inquiétez pas, le malade récupèrera vite et se sentira aussi léger qu'après une vigoureuse cure d'amaigrissement.

Est-il est interdit de rêver d’une autre forme de bonheur ?

Quand on a été un baba cool de la génération des baby boom, que l’on a vécu 70 années sans guerre, sauf exportées, que l’on a joui sans entraves de l’âge d’or de la société occidentale au détriment du tiers- et du quart-monde, ne peut-on pas toujours rêver ? Qu'est ce qui interdit aux béguines et aux béguins de croire qu’en 2.02X, tous les terriens accepteront de s’asseoir à la même table, le rentier ventripotent à côté du mendiant rachitique, le juif à papillotes à côté du djihadiste démasqué, le hippie fleur fanée à côté du youppie pensionné, le belge flamand à côté du belge wallon... pour se réjouir, en ascètes, d’un bol de riz avant de s’endormir côte à côte sur des paillasses de coton recyclé dans des ashrams couverts de capteurs solaires, et rêver, rêver, rêver!

C’est vrai qu’on peut...

Entre amis...

« N'auriez-vous pas un tuyau pour que je sois parmi les élus ?»

En toute franchise, je dois vous dire qu'ayant l’étoffe d'un mouton et non celle d'un tigre, vous n'avez aucune chance d’être l’un des sept-mille ppm (pour rappel : une p.articule ou p.ersonne p.our un m.illion)...

Par contre, je dois reconnaitre que le fait arbitraire, injuste que je sois blanc-bleu-belge, diplômé, propriétaire d'une maison me laisse espérer – âh, la maladie de l’espérance - que peut-être le hasard voudra que ma petite fille puisse – ôh bonheur - sourire au milieu des 7.XXXXXXXXXX... Tout en priant - moi qui ne crois pas en dieu - pour qu'elle soit assez libertaire, anarchisite, généreuse que pour refuser d'être une louve parmi les loups.

La vôtre aussi ? Je vous le souhaite, du fond du cœur.

Un vieux papou* de soixante-seize ans

  *  : Ma petite fille m’appelle Papou comme mon fils appelait mon père. J’en suis aussi fier qu’heureux.  

 

Mais encore: Ce billet doux ainsi que ses liens internes et les autres billets doux d'Unalala Bwana sont copy-left et donc rien n'interdit leurs re-présentations et diffusions complètes ou partielles par quelque procédé que ce soit pour les destiner à une jouissance non mercantile. Libre à vous donc de semer à tout vent... et, bien évidemment, de me faire part de vos critiques et suggestions!
 
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Par contre
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ASSEZ !