« Au bord du quai » : différence entre les versions

De Paul Gonze
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Que de s’asseoir, même vainqueur, le soir,
 
Devant son oeuvreœuvre coutumière,
 
Avec, en son coeurcœur morne, une vie
 
Qui cesse de bondir au-delà de la vie.
<p style="text-align: centerright"><sup>''Emile Verhaeren''</sup></p> <p style="text-align: right">&nbsp;</p>
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Dernière version du 13 décembre 2023 à 20:34

Et qu’importe d’où sont venus ceux qui s’en vont,

S’ils entendent toujours un cri profond

Au carrefour des doutes !

Mon corps est lourd, mon corps est las,

Je veux rester, je ne peux pas ;

L’âpre univers est un tissu de routes

Tramé de vent et de lumière ;

Mieux vaut partir, sans aboutir,

Que de s’asseoir, même vainqueur, le soir,

Devant son œuvre coutumière,

Avec, en son cœur morne, une vie

Qui cesse de bondir au-delà de la vie.

Emile Verhaeren

 

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