RÊVES RETOURNANT A LA POUSSIERE

De Paul Gonze
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Faire-part rêves en poussières p.jpg
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En 1984, durant le vernissage du Musée d’Art Moderne que le roi des belges, une foule de ses ministres et l’écume de la nation champagnaient, un ouvrier en salopette bleue descendit dans la fosse pour apposer sur son mur des lamentations une pierre tombale dont l’épitaphe "Ci-gît l’art moderne belge" était profané par le graffiti "Vive l’Art de Vivre".

Le brave lardeur se faisait des illusions : il fallut attendre près de 30 ans, jusqu'en 2011, pour qu’un conservateur en mal de reconnaissance n’officialise l’acte de décès.

Eplorés par cette annonce mortuaire, quelques dizaines d’artistes, critiques, galeristes et professeurs d’art, une centaine à tout casser - l’avant-garde d’un bataillon ? – se retrouvèrent chaque premier mercredi du mois pour prier en faveur de la résurrection du macchabée. Mais là comme par-tout et tout-jours, deux impies crûrent bon, le Mercredi des Cendres, de perturber la cérémonie:

  

Manifestant rêves en poussières p.jpg
Manifestant rêves en poussières p.jpg

   

Sans doute s'imaginait-il, en vieux 68-tard, pouvoir encore déterrer la plage de sous les pavés!

  

Ou, moins nostalgique, créer, le Mercredi des Cendres 2012, un comité de parrainage pour que Bruxsel se sublime en VIMUD'AMORE!

  

Pour d'autres utopies encore