« Petits Rien du Tout » : différence entre les versions

De Paul Gonze
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on se découvre déjà hors-jeu.
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Version du 29 décembre 2017 à 21:51

Sous mes sourcils de primate

Le ciel au delà des nuages

Où ne se cachent ni dieux ni déesses.


Elle est, et je serai.

Tu es, donc je suis.

Nous aurons été.


troussant leurs jupons verts sous le vent

parapluies retournés des ouragans

les peupliers alignés et les lycéennes décoiffées


Un homme d'écume sur une femme de vagues

Femme plus insondable que l’océan

pour l’homme bouchonnant

dans la berce de ses seins


tandis que ma colombe par la fenêtre

s'envole et me laisse contempler

la lune, pâleur de drap de lit,

qui s’oublie aussi dans le bleu du ciel


La vie est un jeu, bien sur,

mais, quand on en a compris les règles,

on se découvre déjà hors-jeu.


Blanche bougie
Entre noir de fumée et cendres grises
Qui évapore tes larmes en halos de lumière dorée
Serais-tu poète?