« Le billet doux au seuil du bel été » : différence entre les versions

De Paul Gonze
Aller à la navigation Aller à la recherche
Contenu ajouté Contenu supprimé
Aucun résumé des modifications
Aucun résumé des modifications
 
(4 versions intermédiaires par le même utilisateur non affichées)
Ligne 1 : Ligne 1 :
<p style="text-align: justify">''encore en lente gestation''</p> <p style="text-align: justify">&nbsp;</p> <p style="text-align: justify">... l'été, le bel été: quelle étincelante, claironnante combinaison de voyelles et de consonnes. Bien propre à nous étendre tout nu au milieu des herbes folles dans la prairie en fleurs, à baguenauder dans la tiédeur de la brise sous la pleine lune dans la forêt profonde quand chante le hibou, à nous laisser caresser par les vagues phosphorescentes de la mer des tropiques...</p> <p style="text-align: justify">Mais est-ce par ce que, comme le rappelle Paul Valéry dans son superbe poème du <u>'''[[Le_cimetière_marin|cimetière marin]]'''</u>, "rendre la lumière suppose d'ombre une morne moitié" que ces trois lettres, ÉTÉ, évoque aussi ce&nbsp; qui est dépassé, qui n'est déjà plus qu'un souvenir...</p> <p style="text-align: justify">Et c'est vrai qu'avec tous ces prometteurs d'apocalypse, ses collapsologues verdâtres, ces climatoprosélytes grisonnants, on se demande si on ne va pas vraiment préféré l'ombre pendant la canicule promise pour la mi-août.</p> <p style="text-align: justify">La chose a d'ailleurs ces côtés réjouissants:</p> <p style="text-align: justify">Selon un think-tank britannique, pour limiter les effets du réchauffements climatique, nous devrions travailler... cinq heures par semaine au maximum! Se muer en Alexandre le bienheureux et apprendre à jouir de ne rien faire...</p> <p style="text-align: justify">Certains prétendent que, pour ne pas épuiser les ressources de la planète bleue, nous devrions réduire, nous européens, notre empreinte écologique de 90&nbsp;% (pour les américains, c'est plus du vingtième tandis que pour les africains, on peut difficilement ne pas tolérer qu'ils doublent leur empreinte écologique).</p> <p style="text-align: justify">Le voudrons-nous ou préfèrerons-nous limiter le nombre de ceux qui seront invités à partager un gâteau se contractant pire qu'une peau de chagrin? Ne planifierons-nous pas plutôt, comme l'on fait certains de nos cousins aryens, oustachis, hutus, de beaux génocides... Beaux génocides</p> <p style="text-align: justify">&nbsp;</p> <p style="text-align: justify">Un hécatombe est un combat qui, aux yeux des romains, était effrayant: un soldat sur cent état tué!</p>

-
... l'été, le bel été: quelle étincelante, claironnante combinaison de voyelles et de consonnes. Bien propre à nous inciter à jouir des jolis mois de uin, juillet, auôt, septembre

Mais est-ce par ce que, comme le rappelle Paul Valery dans son superbe poème du <u>'''[[Le_cimetière_marin|cimetière marin]]'''</u>, "rendre la lumière suppose d'ombre une morne moitié"


&nbsp;
&nbsp;

Dernière version du 17 novembre 2020 à 16:53

encore en lente gestation

 

... l'été, le bel été: quelle étincelante, claironnante combinaison de voyelles et de consonnes. Bien propre à nous étendre tout nu au milieu des herbes folles dans la prairie en fleurs, à baguenauder dans la tiédeur de la brise sous la pleine lune dans la forêt profonde quand chante le hibou, à nous laisser caresser par les vagues phosphorescentes de la mer des tropiques...

Mais est-ce par ce que, comme le rappelle Paul Valéry dans son superbe poème du cimetière marin, "rendre la lumière suppose d'ombre une morne moitié" que ces trois lettres, ÉTÉ, évoque aussi ce  qui est dépassé, qui n'est déjà plus qu'un souvenir...

Et c'est vrai qu'avec tous ces prometteurs d'apocalypse, ses collapsologues verdâtres, ces climatoprosélytes grisonnants, on se demande si on ne va pas vraiment préféré l'ombre pendant la canicule promise pour la mi-août.

La chose a d'ailleurs ces côtés réjouissants:

Selon un think-tank britannique, pour limiter les effets du réchauffements climatique, nous devrions travailler... cinq heures par semaine au maximum! Se muer en Alexandre le bienheureux et apprendre à jouir de ne rien faire...

Certains prétendent que, pour ne pas épuiser les ressources de la planète bleue, nous devrions réduire, nous européens, notre empreinte écologique de 90 % (pour les américains, c'est plus du vingtième tandis que pour les africains, on peut difficilement ne pas tolérer qu'ils doublent leur empreinte écologique).

Le voudrons-nous ou préfèrerons-nous limiter le nombre de ceux qui seront invités à partager un gâteau se contractant pire qu'une peau de chagrin? Ne planifierons-nous pas plutôt, comme l'on fait certains de nos cousins aryens, oustachis, hutus, de beaux génocides... Beaux génocides

 

Un hécatombe est un combat qui, aux yeux des romains, était effrayant: un soldat sur cent état tué!

-

 

D'autres billets d'Unalala Bwana, tout aussi doux?