« Le baiser de Francesca et Paolo » : différence entre les versions

De Paul Gonze
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Amour, qui enflamme si vite un noble coeur, s'empara de celui-ci pour le beau corps qu'on m'a ravi, d'une manière dont je reste encore blessée.
Amour, qui enflamme si vite un noble coeur, s'empara de celui-ci pour le beau corps qu'on m'a ravi, d'une manière dont je reste encore blessée.


Amour, qui à aimer contrtaint qui est aimé, me fit prendre de lui un plaisir un fort que, comme tu le vois, il ne m'abandonne pas encore.
Amour, qui à aimer contrtaint qui est aimé, me fit prendre de lui un plaisir un fort que, comme tu le vois, il ne m'abandonne pas encore.


Amour nous a conduit tous deux à l même mort: le cercle de caïn attend qui nous arracha à la vie." Ces paroiles par eux nous furent adressées.
Amour nous a conduit tous deux à l même mort: le cercle de caïn attend qui nous arracha à la vie." Ces paroiles par eux nous furent adressées.


Après que j'eus entendu ces âmes souffrabntes, je courbai la tête et je la tins longtemps baissée jusqu'à ce que le poète me dit: "Á quoi penses-tu?"
Après que j'eus entendu ces âmes souffrabntes, je courbai la tête et je la tins longtemps baissée jusqu'à ce que le poète me dit: "Á quoi penses-tu?"


Qiand je répondius, je commençai aisni: "Hélas! que de douces pensées, que de désirs les ont menées au douloureux passage!"
Qiand je répondius, je commençai aisni: "Hélas! que de douces pensées, que de désirs les ont menées au douloureux passage!"

Puis je me tournai vers eux et leur parlai; je commenççai: "Fransesca, tes souffrances me font pleurer de tristesse et de pitié.

Mais dis-moi: au temps des doux soupirs, à quoi et comment amour vous permit-il de connaître vos désirsd incerrtains,"

Elle me répondit:"Il n'est de plus grande douleur que de se souvenir des jours heureux dans la misère; et cela ton docteur le sait.

Mais si tu as une telle envie de connaître l'origine première de notre amour, je ferai comme celui qui pleure et qui nparle.

Nous lisions un jour, pour nous divertir, la geste de Labncelot et comment almour s'empara de lui; nous étions euls et sans défiance.

Á plusiuers reprises

Version du 23 janvier 2010 à 14:29

Je commençai: "Poète, je parlerais volontier à ces deux-là qui vont ensemble et qui semblent, dans le vent, si légers."

Il me répondit: "Tu verras quanbd ils seront plus près de nous; alors prie-les au nom de cet amour qui les mène et ils viendront."

Aussitôt que le vent les eût poussés vers nous, j'élevai la voix: "O âmes toumentées, venez nous parlez, si un autre ne vous en empèche".

Telles les colombes poussées par le désir, les ailes déployées et immobiles, viennent à leur deux nid, portées dans l'air par leur volonté,

ainsi elles sortirent de la troupe où est Didon, venant vers nous à travers l'air mauvais, si puissant fut mon appel affectueux.

"O être gracieux et bienveillant, qui, par l'air d'un noir pourpré, va nous visitant, nous qui avons teint le monde de sang,

si le roi de l'Univers nous aimait, nous le prierions qu'il te garde en paix, puisque tu as pitié de notre mal cruel.

Ce qu'il te plaît t'entendre et de dire, nous l'entendrons et nous en parlerons avec toi, tandis que le vent, comme il le fait, se tait.

La terre où je naquis est située sur le rivage ou descend le Pô pour trouver la paix avec ses affluents.

Amour, qui enflamme si vite un noble coeur, s'empara de celui-ci pour le beau corps qu'on m'a ravi, d'une manière dont je reste encore blessée.

Amour, qui à aimer contrtaint qui est aimé, me fit prendre de lui un plaisir un fort que, comme tu le vois, il ne m'abandonne pas encore.

Amour nous a conduit tous deux à l même mort: le cercle de caïn attend qui nous arracha à la vie." Ces paroiles par eux nous furent adressées.

Après que j'eus entendu ces âmes souffrabntes, je courbai la tête et je la tins longtemps baissée jusqu'à ce que le poète me dit: "Á quoi penses-tu?"

Qiand je répondius, je commençai aisni: "Hélas! que de douces pensées, que de désirs les ont menées au douloureux passage!"

Puis je me tournai vers eux et leur parlai; je commenççai: "Fransesca, tes souffrances me font pleurer de tristesse et de pitié.

Mais dis-moi: au temps des doux soupirs, à quoi et comment amour vous permit-il de connaître vos désirsd incerrtains,"

Elle me répondit:"Il n'est de plus grande douleur que de se souvenir des jours heureux dans la misère; et cela ton docteur le sait.

Mais si tu as une telle envie de connaître l'origine première de notre amour, je ferai comme celui qui pleure et qui nparle.

Nous lisions un jour, pour nous divertir, la geste de Labncelot et comment almour s'empara de lui; nous étions euls et sans défiance.

Á plusiuers reprises