Too Much is Te Veel

De Paul Gonze
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IL Y A
BIEN
trop d'humains
trop de vieillards
trop de jeunes déjà vieux
trop de richards jamais assez riches
que pour se payer un joli supplément d'éternité
trop de pauvres toujours plus pauvres
pour qui la mort n'a rien d'un Grand Soir
trop d'enfants qui meurent de faim
trop d'obèses, trop de diabétiques, trop de "Kejémalaucœur"
trop de moi-moi-moi
trop de ministres de la santé dans la petite Belgique
trop peu de baleines, d'éléphants, d'ours blancs, d'hippocampes, de bêtes-à-bon-dieu
et de licornes et d'indiens d'Amazonie
trop d'humains pour réchauffer la terre dans l'attente de se les geler dans la lune
trop de blancs-becs analphabètes et acculturés
trop de terroristes en désespérance
trop de dieux susceptibles auxquels trop d'humains se sacrifient ou sont sacrifiés
trop d'épidémiologistes, trop de virocrates, trop d'infectiologues se prenant pour dieu
trop de complotistes amplifiant les délires de dieu sait quel diable
trop peu d'hôpitaux, de médecins, d'infirmières
trop de ministères, trop de chapelles, trop de banques
trop de dispositions contradictoires, infantilisantes, liberticides et pas assez d'amour
trop de vaccins gratuits à payer l'an prochain en surtaxes et l'année d'après en dévaluation
trop de masques occultant trop peu de sourires, de rires et de larmes
trop de distance que pour te caresser la joue
trop (peu) d'ogives nucléaires en vente bientôt libre dans le village global
trop (peu) de nanoparticules de plastic dans le septième continent
trop (peu) d'additifs cancérigènes dans trop de gadgets frappés d'obsolescence
trop de pandémies promises par la fonte du permafrost et la flambée des forêts
trop de fake-news et de vraies raisons de s'alarmer
trop de Big Pharma
trop de blabla
bien trop d'humains
 
et pas assez de fleurs au bord du chemin
pour t'offrir un beau bouquet
beau bouquet de fleurs coupées trop vite fanées
 
 
 
mais te donnant l'envie d'encore lire
d'autres délires
?
 
Remarque prophylactique: Que la terre soit incapable de supporter 8 milliards d'êtres humains est une vérité aussi implacable, insoutenable que l'évidence que tu devras, comme moi, mourir. Que la solution la plus rationnelle au réchauffement climatique, à l'épuisement des ressources naturelles et à un troisième- et dernier - conflit mondial soit de réduire le nombre d'être humains de 50 % est une scandaleuse utopie mais préférable à la désertification de la planète bleue. Aberration que j'ai taquiné dans de plus anciennes introspections: Mon Dieu et Corona- ou Dictatura-Virus. Me les pardonnerez-vous? Ou me condamnerez-vous à être décerveler comme complotiste?