Le sablier de l'Etermiel
Potassant les écrits de Max Ernst, j'ai appris, il y a quelques jours, que le mâle de l'hirondelle est l'horindil. Et que donc la femelle du crocodil devrait être la crocodelle et celle du reptil la reptelle.
Ce qui pourrait vous amener à questionner le statut du vieux barbu revanchard que d'aucuns prénomment Yahwé, de cet Éternel pour qui l'univers ne serait qu'un grain de sable et l'éternité qu'un soupir (de jouissance ?). Et, enfin, à le détrôner pour honorer, plus haut que l'étoile polaire, l’Éternelle, Gaia, mère douce et généreuse et patiente assurément plus apte à enfanter, à donner la lumière à ce qui fût (et pourrait être toujours) le Paradis Terrestre ?
A moins que, prenant en considération un des derniers ajouts au Petit Robert, le pronom inclusif neutre "iel", sans prendre parti dans la querelle des genres qui rappelle celle des théologiens de Constantinople qui, ne s'inquiétant pas que leur ville puisse être renommée Istanbul, ergotaient sur le sexe des anges... qui se rêvèlent peut-être hermaphrodites, il ne vous faille évoquer un Etermiel, de même nature que l'androgyne platonicien.ne, l'imaginant cependant d'une immortelle jeunesse plutôt que grisonnant.e
Kinedurekunmoman enrichissant la collection de Petit aMusée
Parallèlement à la conception de ce collage infographique, un autre fruit a été cueilli dans un jardin dont nos ancêtres auraient été chassés.